Trafic de personnes : Un réseau identifié

Trafic de personnes : Un réseau identifié

Difficile de faire la part de vérité et du mensonge dans ce récit. Néanmoins, la population de Fénérive-Est est sur le qui vive, car il s’agit de présumés rapts d’enfants. Les faits…

Fénérive-Est aurait été le théâtre de trafics de personnes durant ce mois de mai. Les parents sont inquiets de ce phénomène, notamment, ceux qui ont des enfants entre 12 et 18 ans,  les enfants présumés disparus étant de cet âge. Julio et Daniel, des témoins oculaires, ont raconté leur mésaventure. «Après le cours du soir, nous ne sommes pas tout de suite rentrés chez nous mais avons regardé un film dans une vidéothèque. Au moment de sortir de l’endroit,  deux personnes en uniforme policier à bord d’un véhicule  4×4 aux vitres fumées nous ont accosté et nous ont demandé notre carte d’identité. Étant donné que nous ne l’avions pas sur nous, les deux gars nous ont dit de monter dans le véhicule. Un garçon se trouvait déjà dans la voiture…», ont expliqué Daniel et Julio.
«Nous étions vraiment surpris parce qu’ils ne nous ont emmené ni au poste de police ni au commissariat. Notre véhicule a pris la route nationale 5. En cours de route, ces deux hommes ont encore arrêté 5 autres garçons. Arrivés dans un endroit, ils nous ont enfermés dans une salle sombre et mal éclairée. Cinq autres personnes s’y trouvaient déjà. Elles nous ont expliqués qu’elles étaient retenues là depuis trois jours sans nourriture », ont-t- ils poursuivi.
Les malfaiteurs ont menacé de les tuer s’ils tentaient de fuir. L’un d’eux a expliqué qu’un étranger sera là d’une minute à l’autre pour les prendre. « Ils nous ont aspergés d’une étrange fumée pour nous endormir », révèlent-ils.
Après que l’effet de la fumée soit passée, ils se sont réveillés et se sont aperçus que celui qui était chargé de leur  garde était également endormi. Julio et Daniel, accompagnés de sept autres personnes, ont profité de cet instant pour s’enfuir.
Ils ont porté plainte à la gendarmerie de Fénérive-Est, mais selon notre source, ils n’ont pas eu de réponse satisfaisante. La police nationale, quant à elle, a qualifié ces présumés  enlèvements d’être montés de toute pièce pour créer la polémique. La police a souligné qu’aucune plainte n’a été enregistrée durant les deux semaines passées.
Les forces de l’ordre ont déjà fait une descente dans plusieurs maisons suspectes, mais en vain. La police n’a pas exclu toutefois la possibilité d’un trafic de personnes.

Fah A.

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