Trafic d’hippocampes : Les 2 Chinois arrêtés évoquent une histoire « d’objets personnels »

Trafic  d’hippocampes : Les 2 Chinois arrêtés évoquent une  histoire « d’objets personnels »

Les deux Chinois, soupçonnés d’avoir tenté d’exporter illégalement des hippocampes de Madagascar, puis interpellés à l’aéroport d’Ivato se défendent devant le tribunal en évoquant l’argument d’objets personnels. « Nous n’avions pas l’intention de faire du commerce avec ces spécimens, ce sont nos objets personnels ». Ce sont en effet les arguments de défense de ces deux ressortissants chinois, appréhendés avec, respectivement, 1.400 et 5.000 espèces d’hippocampe séché.
Face à cet argument de défense, Alliance Voahary Gasy l’Organisation Non Gouvernementale à vocation environnementale a expliqué ce point, dans une communication adressée à la presse malgache. En effet, d’après l’AVG, les deux inculpés n’étaient pas en possession d’un permis autorisant le transport de ces spécimens conformément à la Convention CITES.
Par ailleurs, le transport de spécimens listés par la CITES, à l’instar de l’Hippocampe, ne peut dépasser un nombre prédéfini s’il s’avère être utilisé à usage personnel. Il est indiqué que les hippocampes peuvent être transportés s’ils ne dépassent pas le nombre de 4 spécimens par personne.
De ce fait, les deux ressortissants chinois, inculpés dans cette affaire, risquent une peine d’emprisonnement allant de 2 à 10 ans, assortie d’une amende de 100 millions à 200 millions d’Ariary. Affaire à suivre…

Marc A.

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