Transport en commun : Aucune baisse des prix pour les membres de l’UCTU

Transport en commun : Aucune baisse des prix pour les membres de l’UCTU

« En dépit de la baisse des prix à la pompe, effectuée à trois reprises depuis le début de cette année, aucune réduction du ticket de transport en commun n’est effective », selon les constatations de Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Union des Coopératives des Transporteurs Urbains (UCTU).
Outre l’achat du gasoil dont le prix est actuellement à 2.540 Ariary/litre, les charges des transporteurs comportent également les pièces de rechange des véhicules et dont les prix ne cessent d’augmenter, ainsi que les frais d’entretien divers. «La dévaluation de l’Ariary par rapport au dollar, la devise utilisée dans les pays asiatiques d’où les opérateurs importent les pièces, a une conséquence importante», a indiqué notre interlocuteur. Les coopératives de transport font également en sorte de respecter le SMIG chez les employés. Ces différents paramètres font que le ticket de transport en commun ne peut être revu à la baisse.
Actuellement, les transporteurs attendent toujours de bénéficier de leurs compensations. Certains en ont perçu, mais d’autres non. Le dernier paiement à avoir été effectué se rapporte aux compensations du mois de Juin 2015.

Amélioration de la qualité de services

L’un des défis à relever suite à ces baisses de prix des carburants est l’amélioration de la qualité des services aux usagers. Différentes entités prennent leurs responsabilités pour faire en sorte de garantir l’amélioration de la qualité des services, de respecter les cahiers de charges et de désengorger la situation. La Commune, les différents départements ministériels, la FFMSA, la Commission retrait de permis… se donnent la main.
Pour ce qui est du retrait des permis de conduire, 54 dossiers ont été traités l’an dernier. Deux permis ont été retirés définitivement, les conducteurs n’étant plus habilités à conduire, le premier étant une personne très âgée et le second, un individu présentant un handicap majeur. Les autres cas concernent le retrait provisoire de trois mois, de six mois ou de deux ans. Parmi les délits conduisant au retrait du permis figurent la conduite en état d’ivresse.

C.R

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