Transport : Un compromis entre la CUA et les taxis-ville

Transport : Un compromis entre la CUA et les taxis-ville

Cette fois, la coopérative des taxis-ville a obtenu gain de cause auprès de la CUA quant à ses revendications.

La Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’Association des Taxi d’Antananarivo-ville (FTAR) ont finalement trouvé un compromis par rapport à la réglementation des taxis-ville. Clémence Raharinirina, présidente de la FTAR, se réjouit à ce que les 2 parties puissent trouver une issue favorable à ce projet controversé, initié par la CUA. Elle a annoncé, à l’occasion d’une brève interview donnée à la presse, hier, au boulevard de l’Europe d’Ankorondrano, que l’accord entre les 2 parties porte, entre autres, sur l’abandon de l’inscription « taxi » sur la portière des véhicules. Les taxis-ville ont, en outre, bénéficié d’une exonération du paiement de droit d’agrément, d’une réduction des droits de contre-visite, de stationnement ainsi que de la désinfection ou DDT.
La présidente de la FTAR a saisi cette occasion pour informer ses confrères taximen ainsi que le public, que les taxis-ville ne sont plus soumis à aucune restriction et peuvent désormais circuler librement dans les périphéries, sans avoir à demander l’autorisation des Forces de l’ordre, ni faire l’objet de contrôle, encore moins de pénalisation, à condition que la lanterne soit retiré.
Clémence Raharinirina a, toutefois, fait savoir qu’il ne s’agit que d’une partie des requêtes déposées par la FTAR au niveau de la CUA. Les dossiers relatifs à l’accélération de la délivrance de mutation de licence taxi-ville, ainsi que l’adoption d’une stratégie plus efficace dans la lutte contre les taxis clandestins sont encore en instance.

L.R

 

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