Des violences dans les bus, des mains baladeuses sur les jeunes filles, des propos malsains… autant de mésaventures subies par des victimes au quotidien, sans que l’on en parle. Le mouvement «Women break the silence» brise justement le silence en lançant en collaboration avec la CUA une campagne de lutte contre les violences et harcèlements sexuels dans les transports en commun. Une séance d’information s’est tenue à Ankorondrano la fin de la semaine dernière. La campagne durera au moins 9 mois et débutera par une série de formations de formateurs, suivie d’un recrutement de bénévoles et de plusieurs descentes sur le terrain.
Cette campagne est conduite avec la direction des transports et de mobilité urbaine (DTMU) de la CUA. Comme il s’agit d’une action à mener dans le cadre du transport en commun, priorité est donnée à la formation des conducteurs, des receveurs, des pointeurs et des cadenceurs. Le renforcement de capacité des policiers municipaux et des pompiers sur le thème des violences basées sur le genre est également prévue pour leur permettre de mieux protéger les usagers.
C.R
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