Tsimbazaza : Pétition des députés pour la libération de Marc Ravalomanana

Tsimbazaza : Pétition des députés pour la libération de Marc Ravalomanana

 

Chacun aspire sans doute à être auprès des siens pour fêter Noël et le Nouvel an. Telle est l’aspiration de la famille Ravalomanana qui fait aujourd’hui des pieds et des mains pour faire libérer Marc Ravalomanana. Du moins pour ces festivités de Noël.

Les députés de la Mouvance Ravalomanana, soutenus par une poignée de députés du groupe parlementaire HVM, ont signé hier une pétition qui réclame la libération de l’ancien Président Marc Ravalomanana. L’ancien Chef d’État est toujours placé en résidence surveillée à Antsiranana. De même, la libération des 5 autres détenus dans l’affaire Jean Marc Koumba figure dans cette réclamation politique.
D’après Me Hanitra Razafimanantsoa, vice-présidente de l’Assemblée Nationale et députée élue sous les couleurs de la Mouvance Ravalomanana, les députés ont formulé une demande d’audience auprès du Président de la République mais cette requête n’a pas obtenu de réponse jusqu’ici. « Le Chef de l’État se trouve inaccessible, alors que le sort de Marc Ravalomanana et celui de la paix sociale sont entre ses mains », a-t-elle avancé. Elle invite ainsi le Chef de l’État à esquisser un geste d’apaisement et de réconciliation, à travers le cas Ravalomanana.
Au sujet du statut de l’ancien Chef d’État malgache, Me Hanitra Razafimanantsoa a qualifié la détention de leur chef de file d’arbitraire et d’illégale, puisque ce dernier n’a pas de statut officiel de détenu.
Parallèlement à cette action, Me Hanitra Razafimanantsoa n’a pas caché l’existence d’autres recours sur la scène internationale. Elle a cité, entre autres, les discussions menées avec le Haut Conseil des Droits de l’Homme et la Communauté Internationale.
En revanche, Me Hanitra Razafimanantsoa a souligné que cette pétition n’est en aucun cas un ultimatum posé au Chef de l’État, mais plutôt une sonnette d’alarme sur la situation politique actuelle. D’ailleurs, elle a indiqué que le développement n’est pas garanti sans une stabilité et une paix sociale.

Marc A.

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