Une main coupée : Une Malgache a refusé de manger de la viande de chien
Les droits de l’homme et particulièrement ceux des travailleurs domestiques sont loin d’être respectés dans certains pays. Des jeunes filles malgaches en ont fait les frais.
Une poignée de jeunes filles malgaches, travailleuses domestiques, est rentrée de Chine après avoir été victimes de traite de personne par un réseau basé au pays, a-t-on appris de source auprès de leurs proches. Elles ont été rapatriées la semaine dernière. L’arrestation d’un individu, suspecté de faire partie du réseau de traite de personnes à la mi-novembre dernier, aurait permis ce retour dans leur pays natal des filles en question.
Leurs proches, qui se sont exprimés sous couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité, ont révélé que le quotidien de certaines filles n’était pas de tout repos alors qu’elles se trouvaient en Chine puisqu’elles avaient, entre autres, été victimes de violences physiques et de mauvais traitement. L’une d’entre elles aurait effectivement la main coupée. Un moyen pour ses pseudos-employeurs d’exprimer leur insatisfaction des prestations domestiques de la jeune fille. Non seulement elle aurait refusé de se soumettre à « certains caprices » de ses employeurs, mais elle aurait également refusé de manger de la viande de chien que ces derniers l’obligeaient à consommer. Son attitude aurait ainsi provoqué le mécontentement de ses employeurs qui auraient eu recours à cette méthode radicale pour la rappeler à l’ordre.
Leurs proches, qui ont poussé un ouf de soulagement, ont ajouté que depuis leur rapatriement, ces jeunes filles font actuellement l’objet d’enquête. Les autorités locales ont accordé une attention particulière à leur « aventure » ainsi qu’au mode de fonctionnement du réseau incriminé.
L.R
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