Union Européenne : L’égalité entre de genre comme valeur fondamentale

Union Européenne : L’égalité entre de genre comme valeur fondamentale

La place de la femme dans la société est une des valeurs que défend farouchement l’Union Européenne. Celle-ci a mis, d’ailleurs, comme une des valeurs fondamentales l’égalité des femmes et des hommes. A Madagascar, l’UE ne reste pas indifférente à ce sujet, elle reste engagée dans ce domaine dans le cadre de ses relations extérieures. «Le Plan d’actions pour l’égalité de genre de l’Union Européenne 2016-2020 offre le cadre nécessaire à la mise en place de mesures orientées vers les résultats en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes», précise la déclaration de l’Ambassade de l’Union Européenne à Madagascar marquant la célébration de la Journée mondiale de la Femme.
«La Délégation de l’Union européenne à Madagascar est engagée à donner un nouvel élan aux efforts en faveur de l’égalité de genre à Madagascar. Elle dispose des outils importants par le biais des programmes, de l’appui budgétaire et du dialogue politique pour faire avancer les Droits des femmes et susciter l’intérêt de la partie nationale pour arriver à des résultats réels et des améliorations tangibles sur l’égalité des sexes», précise cette déclaration. Toutefois, l’Union Européenne tient encore à attirer l’attention sur la place de la femme dans la Grande Île. La tendance à la « féminisation de la pauvreté » constatée vers le début des années 2000 n’est ni résorbée, ni inversée. La pauvreté à Madagascar touche plus les femmes que les hommes, et les ménages dirigés par les femmes sont 25% plus pauvres que ceux dirigés par des hommes. Le chômage touche plus les femmes que les hommes, six chômeurs sur dix sont des femmes (58,5 %). Plus de 75% des femmes actives travaillent dans le secteur informel contre 68% chez les hommes. En milieu rural, les opportunités de salariat agricole sont plutôt réservées aux hommes, alors que les femmes contribuent plus aux travaux communautaires non rémunérés. C’est le constat de l’Union Européenne actuellement. S’ajoutant à ces points, la violence à l’endroit des femmes et filles, le viol conjugal ainsi que l’insuffisance de prise en charge dans la santé maternelle ont été soulevés.
En somme, l’Union Européenne estime que Madagascar a encore un long chemin à faire dans le cadre de la protection de la femme et le respect des droits des descendantes d’Eve.

Marc A.

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.