Valentina Busi : «Il y a possibilités d’investir librement»

Valentina Busi : «Il y a possibilités d’investir librement»

Les opérateurs italiens sont bel et bien intéressés par les opportunités d’affaires existantes à Madagascar. En prospection dans la Grande Île, Valentina Busi, de la Raffinneria Metalli Valsabbina, femme d’affaires opérant dans le secteur des mines, notamment le métal, a donné une esquisse du climat des affaires de Madagascar, sur la volonté des autorités du pays à aller de l’avant. Interview.
Ma-LAZA : C’est votre première visite à Madagascar. Qu’est-ce qui vous a amené à vous rendre dans la Grande Île ?
Valentina B. : Notre entreprise s’occupe d’investissements dans plusieurs pays dans le monde. Ces derniers temps, nous nous sommes focalisés sur l’Afrique du Sud, la Zambie ainsi que le Botswana. Au mois d’Octobre dernier, j’ai participé à la Conférence Economique de Rome organisée par la Chambre de Commerce Italie-Madagascar et l’Economic Development Board of Madagascar. Un rendez-vous qui m’a permis d’avoir un nombre d’idées de différentes opportunités que Madagascar peut offrir aux investisseurs italiens. Et alors, j’ai décidé de prolonger mon voyage, programmé à l’origine pour l’Afrique du Sud et de faire un saut à Madagascar.

Ma-LAZA : Quelles sont alors vos attentes notamment des autorités de Madagascar depuis cette impulsion donnée à Rome ?
Valentina B. : Après la Cnférence de Rome, ce que j’attends des autorités sont des réponses claires et pas seulement aux possibilités d’investissement dans un secteur donné, mais également de comprendre les procédures à suivre. Ceci pour comprendre comment s’insérer dans le secteur en tant qu’investisseur et surtout de trouver la meilleure manière en faisant des pas justes dans le cadre de l’administration, de la fiscalité, de la législation, la manière d’opérer dans le pays dans le respect de ma vision du business et dans le respect de l’offre économique et sociale de Madagascar. Durant ma visite, et ce qui a été ma grande surprise, c’était de récupérer toutes les réponses de manière positive. J’ai pu trouver ce que je cherchais. Les rencontres avec les autorités, ce qui n’était pas chose facile, et avoir les réponses claires, ont été surprenantes. Il y a ainsi une ferme volonté de faire quelque chose de la part des autorités et aussi de la part des opérateurs économiques. Tout ceci dans un climat de respect mutuel.

Ma-LAZA : Pouvez-vous dresser une esquisse de l’avenir de l’environnement économique de Madagascar ?
Valentina B. : A travers ce premier voyage et qui ne sera pas le seul j’espère, j’ai pu constater que Madagascar n’offre pas seulement des opportunités à ceux qui veulent investir, notamment aux petites ou grandes entreprises, mais aussi une opportunité de travailler dans des meilleures conditions. La coopération entre le CCIM, l’EDBM, il y a un lien qui se noue entre la partie malagasy et la partie italienne. Il existe ainsi des possibilités d’investir dans les meilleures conditions.

Recueillis par Marc A.

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