Vente sans factures : 268 sociétés contrôlées
Le retour à la normalisation, dans le domaine du commerce et de l’économie, requiert des dispositions rigoureuses. Depuis peu, les ventes sans factures ont été l’un des sujets qui alimentent les débats. Elles représentent en effet un manque à gagner important à l’Etat. Réactions de la Direction Générale des Impôts.
La recrudescence de l’informel, favorisée par la crise, met à mal l’économie locale. Nos recettes fiscales ont été revues à la baisse au cours de ces 5 années de crise. Les ventes sans factures sont particulièrement montrées du doigt par la Direction Générale des Impôts (DGI). Le phénomène a tendance à se généraliser.
Par conséquent, l’établissement entend prendre les dispositions qui s’imposent afin de mettre un terme à ce phénomène.
Depuis le 3 mars dernier, dans le cadre de la lutte contre la vente sans facture, une série de descentes inopinées aux fins de contrôles, a été effectuée par la DGI avec l’appui des Forces de l’ordre dans 268 entreprises, a annoncé hier Armand Tazafy, Directeur Général des Impôts à l’occasion d’un point de presse qu’il a donné dans son bureau d’Antaninarenina. L’objectif étant non seulement de procéder à un redressement de la fiscalité, mais également à réintégrer les activités des grossistes, importateurs et industriels dans le formel. Il s’agit, par la même occasion, de mettre un terme à la concurrence déloyale.
De l’avis de la DGI, cette mesure essentiellement dissuasive, consiste avant tout à augmenter nos recettes fiscales et à renflouer les caisses de l’État par le biais de la rentrée de TVA, d’impôts sur les revenus ainsi que des droits d’accises. Armand Tazafy a profité de cette occasion pour rappeler que les assujettis doivent se soumettre à l’obligation de s’acquitter de leurs impôts.
Cette mesure de redressement s’avère indispensable dans un contexte de retour à l’État de Droit et à la normalité constitutionnelle.
L.R