Vie urbaine : Antananarivo asphyxiée par la pollution

 

 

 

 

Antananarivo est au bord de la suffocation. Une épaisse couche de fumée opaque, s’apparentant à de la brume matinale, a recouvert depuis jeudi dernier le ciel de la capitale et de ses environs.
De source auprès du service de la météorologie, ce phénomène s’explique par la dégradation de la qualité de l’air, caractérisée notamment par des concentrations de particules fines PM2.5 3 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Cette pollution de l’air est particulièrement néfaste à la santé, particulièrement à celle des personnes vulnérables, notamment lorsqu’on s’y expose pendant 24 heures d’affilée. En termes d’échelle de graduation, au niveau d’Ambohidahy, la concentration des particules fines frôle la barre des 50μg/m3 si le seuil recommandé par l’OMS est de 15μg/m3. Le même constat est observé au niveau des stations de Soanierana, et d’Ampandrianomby.
Cette pollution de l’air devrait encore se maintenir dans les prochains jours, selon la Météo. Les conditions météorologiques devraient effectivement favoriser l’accumulation des polluants. La qualité de l’air devrait en conséquence rester malsaine aux personnes vulnérables à la pollution de l’air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes souffrant de problèmes respiratoires et cardiaques.
L.R
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