La Première Dame Mialy Rajoelina, en sa qualité d’ambassadrice d’une noble cause, associée aux droits fondamentaux des enfants et de la femme, vient de faire don de matériel aux Brigades Féminines de Proximité.
Les 34,15% des infractions courantes traitées par la Direction de la Police des Mœurs et des Protections des Mineurs (DPMPM) sont liées à la Violence Basée sur le Genre(VBG). Telles sont les statistiques communiquées par ce département depuis le mois de janvier dernier. En effet, 317 cas des couts et blessures volontaires sont enregistrés; 137cas d’adultère, 33 cas d’abandon de foyer; 10 cas de non contribution aux charges du ménage; 100 cas de maltraitance; 74 cas de viol et tentatives et 12 cas de non exécution de décision de justice. Ce statistique reflète que les violences physiques et économiques sont les plus courants.
Zéro Violence Basée sur le Genre d’ici 2030, tel est l’objectif fixé par l’UNFPA. Selon le Représentant de l’UNFPA, « Nous avons 11 ans pour agir, et cela nécessite une mobilisation de tous, de la championne, l’Ambassadrice de l’UNFPA qui est la première Dame Mialy Rajoelina , du gouvernement, des acteurs de terrains comme les éléments des Forces Publiques. Ensemble nous pourrons mettre fin à ce phénomène qui affecte les individus ».
Dans le cadre de lutte contre la VBG, la Première Dame, présidente de l’Association Fitia et non moins ambassadrice de l’UNFPA dans la lutte contre les VBG a remis des matériels aux Brigades Féminines de Proximité (BFP) d’Antananarivo hier. Il s’agit de téléphones, d’appareils photo, d’Ordinateurs portables, imprimantes, scooter pour assurer le fonctionnement de leurs travaux. La remise s’est déroulée en parallèle avec l’ouverture de la formation et renforcement des capacités des BFP. Ainsi 42 policières éléments de la BFP d’Antananarivo vont bénéficier de formation de deux jours. « Je m’étais engagée à apporter mes efforts, collaboration et contribution à mettre fin aux VBG à Madagascar. Ce don de matériel et ces formations dispensées aux BFP contribuent à renforcer cette lutte qui est notre lutte » a souligné la présidente de l’association Fitia. »Etendre les centres de BFP dans toute l’Ile est un grand défi à relever pour que toutes les victimes de VBG dans toute l’Ile puissent dénoncer auprès des services concernés ».
Le Ministre de la Sécurité Publique, le Contrôleur Général de Police Roger Rafanome-zantsoa n’a pas manqué de remercier l’effort apporté par la première dame et l’association Fitia aux vulnérables et en faveur des filles et des femmes. Elle a montré sa détermination à collaborer pour atteindre l’objectif commun de mettre fin à la VBG. Le numéro Un de la sécurité Publique, pour sa part, a réitéré ses engagements d’étendre les centres de BFP aux commissariats centraux de toute l’Ile pour une meilleure efficacité et pour que tous les citoyens aient les mêmes droits d’avoir ce brigade. Notons que la BFP de Toliara est opérationnelle et samedi dernier, l’ambassadrice de l’UNFPA Mialy Rajoelina a remis le matériel à ce centre.
Rappelons que la BFP a vu le jour au mois de novembre 2017, selon les explications du Commissaire Divisionnaire Ny Aina Andriambelo. Le rôle de la BFP est de prévoir la VBG et de sensibiliser la population. Les violences conjugales sont les cas les plus récents reçus par ce Brigade. Le Commissaire Divisionnaire Ny Aina Andriambelo a souligné que c’est dans leur rôle d’être à l’écoute et de dispenser des conseils aux victimes, ensuite de convoquer la mise en cause, de faire connaitre la loi.
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