Violons saturés : La police ne procède plus aux arrestations

Violons saturés : La police ne procède plus aux arrestations

Les conséquences de la grève des pénitenciers et des greffiers commencent à perturber sérieusement la police et la gendarmerie nationale. Leurs infrastructures ne permettent plus l’accueil des suspects et des gardés à vue…
Les violons de la capitale sont saturés. En conséquence, la police nationale prévoit de suspendre les gardes à vue jusqu’à nouvel ordre. Effectivement, le nombre d’individus actuellement placés en garde à vue au niveau des postes de police de la capitale est estimé à 111, dont 79 au commissariat central de Tsaralalana et dans les postes de police des autres arrondissements, contre 32 à la brigade criminelle d’Anosy, a annoncé le commissaire central de police, Germain Ratsirombahina, hier, lors d’une conférence de presse organisée à son bureau de Tsaralalana. Depuis la grève des agents pénitenciers et des greffiers effectivement, le nombre d’individus placés sous mandat de dépôt augmente, perturbant ainsi les procédures judiciaires. Le commissaire central a souligné que ce chiffre est le maximum que ses infrastructures peuvent accueillir et que désormais, ils ne pourront plus procéder à des arrestations si cette grève perdure.
Conscient que persévérer dans cette voie ne constitue en aucune manière une solution et que les conséquences risquent de remettre en cause la sécurité publique, le commissaire Germain Ratsirombahina en appelle au bon sens des grévistes pour qu’ils fassent primer l’intérêt supérieur de la Nation.
Les habitants de la ville des milles n’ont pas caché leur inquiétude par rapport à cette déclaration. Cette situation les expose à une flambée d’insécurité.

L.R

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