Vision minière, Economie bleue : Ebauche d’une feuille de route élaborée

Vision minière, Economie bleue : Ebauche d’une feuille de route élaborée

Le rideau est tombé hier sur l’atelier qui a permis de discuter du profil-pays de Madagascar, de l’économie bleue et de la vision minière. Les journées d’échange ont porté leurs fruits.

“Ensemble, nous avons défini l’ébauche de la feuille de route qui nous mènera vers les réformes nécessaires à un secteur extractif pourvoyeur de ressources géré harmonieusement dans le respect de l’environnement, et garantissant à la population et aux générations à venir, des retombées économiques”. C’est en ces termes que s’est exprimé, hier, Zafilahy Ying Vah, ministre auprès la Présidence en charge des Mines et du Pétrole lors de la clôture de l’atelier d’échanges sur le profil-pays, la vision minière nationale et l’économie bleue qui s’est tenu pendant trois jours au Panorama d’Andrainarivo.
Parmi les principaux termes à retenir de cet atelier figurent l’internalisation du concept et du processus d’une part et la synergie intersectorielle pour une meilleure acquisition des données, une meilleure gestion des ressources et une meilleure allocation des revenus, d’autre part.
Madagascar est appelée à devenir un pionnier de l’économie bleue. Il reste ainsi à peaufiner et à appliquer cette feuille de route. Cette feuille de route fera de Madagascar un pays-pilote à l’échelle continentale et permettra non seulement d’institutionnaliser la politique minière en matière d’économie bleue, mais également de coordonner la politique minière avec la vision minière africaine nationale.

CEA
Pour le Représentant de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, Madagascar a pris une part importante à la mise en place de la vision minière africaine. L’objectif de cette vision minière africaine est de promouvoir le développement socio-écomique. Les obstacles à Madagascar sont liés aux questions d’investissement, notamment, comment attirer les investisseurs et comment gérer les investissements, selon ses dires. Il espère que les différentes stratégies, actuellement mises en œuvre, auront des retombées positives. Tel que nous l’avions précisé dans nos colonnes, le gouvernement malgache s’est engagé à instaurer un climat favorable aux investissements pour soutenir les initiatives de promotion du «Partenariat public-privé» d’une part et «privé-privé» d’autre part. La loi sur la mise en place du partenariat public-privé a été mise en place si le projet de loi sur le développement industriel et sur les zones économiques spéciales est en attente d’adoption. Le gouvernement malgache a également renforcé le rôle de l’EDBM afin d’accompagner efficacement les investissements.

C.R

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