Affaire AMETIS En attente de la décision de la Justice

L’application de l’e-visa est sujette à caution. Les avis divergent entre les Syndicats des Agents des Impôts et l’entreprise AMETIS qui a été chargée de la perception des droits de visa. Une affaire à suivre de près.

L’affaire AMETIS étant actuellement entre les mains de la Justice, le Directeur Général des Impôts Iouri Garisse Razafindrakoto préfère s’abstenir de tout commentaire. Interrogé sur la question, il s’est contenté de répondre que cette procédure ne suspend en rien l’application de l’e-visa. «Seul, un décret d’annulation permettra d’y mettre fin», précise-t-il.
A titre de Rappel, les Syndicats des Agents des Impôts ont déposé auprès du Conseil d’État, une requête pour annulation du Décret instaurant le système de visa électronique pour les Etrangers (e-visa) et l’attribution de la perception du droit de visa, à la société AMETIS. Tout dépendra dorénavant de la décision de la Justice.
Depuis le début de cette année, les touristes étrangers, envisageant de se rendre à Madagascar, doivent se procurer un visa électronique. C’est à la firme française AMETIS que l’État a confié la gestion de ces e-visas. Les syndicats des Agents des Impôts s’opposent à ce qu’ils appellent une privatisation d’une partie des activités de la Direction Générale des Impôts, et c’est d’ailleurs l’un des motifs de la Grève qu’ils mènent depuis peu.
Il est difficile de déterminer le pourcentage des employés en grève, les centres fiscaux demeurant ouverts. «C’est uniquement au niveau des centres fiscaux d’Antsirabe et de Toamasina que nous rencontrons des difficultés, car seuls, les responsables poursuivent leurs activités», précise notre interlocuteur. Affaire à suivre.

C.R

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