Affaire Claudine : Le chef de la PAF répond au Procureur Général

Affaire Claudine : Le chef de la PAF répond au Procureur Général

«Les documents qui nous ont été présentés pour l’évacuation sanitaire de Claudine Razaimamonjy étaient complets». C’est en ces termes que s’est exprimé hier le Commissaire Divisionnaire de Police Lebiria Rufin Tolojara, Chef du Service central de la Police de l’Air et des Frontières. Il s’agit là d’une réponse à ceux qui les accusent, à tort ou à raison, de «complicité» dans l’évacuation et/ou l’évasion (c’est selon), qui continuent de susciter la polémique.
Parmi ces dossiers, figurent la déclaration générale de la compagnie de transport, le motif de voyage et les documents de voyage. Comme le statut de Claudine Razaimamonjy est celui de «prévenue», ayant été placée sous mandat de dépôt après son audition à la chaîne pénale, elle a été accompagnée d’un agent de l’administration pénitentaire en la personne de Solon’ny Aina Maria Rakotomalala. Tel que précisé dans l’ordre de mission, le rôle de cette dernière est d’assurer la sécurité physique de la personne détenue durant son examen médical à l’île Maurice. La date de retour, stipulée dans ce document est fixée au 24 Avril.
Hormis la délivrance de certificat médical, un médecin a également accompagné Claudine. Selon les précisions du Chef de Service de la PAF, il s’agit du Dr Andry Nirina Ratsimbazafy, médecin du service des Urgences du Centre Hospitalier de Soavinandriana et transporteur des évacuations sanitaires. Outre le pilote, le co-pilote, le médecin et l’agent pénitentiaire, le sénateur Rina Andriamandavy VII faisait également partie de la cohorte.
Comme il s’agissait d’une évacuation sanitaire, différentes entités étaient présentes pour ne citer que la gendarmerie, l’ACM, la SAMADA, la douane… «Nous ne pouvons pas empêcher un malade de benéficier de soins. Nous ne sommes pas des médecins, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur l’état de santé de Claudine ni de prétendre qu’il s’agissait ou non d’un scénario de cinéma (…)».
A la question de savoir si la PAF avait reçu les interdictions de sortie du territoire IST de cette dame, le Commissaire Divisionnaire Lebiria Rufin Tolojara de répondre qu’il faudrait plutôt poser la question au Ministère de l’Intérieur si lesdites IST avaient bel et bien été envoyées à qui de droit. «Quoi qu’il en soit, Interdiction de sortie ou pas, les documents requis par cette évacuation sanitaire étaient complets. La vie prime sur la décision. Nous avons porté assistance à personne en danger».

C.R

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.