Affaire de pédophilie à Nosy-be : La police suisse interpelle André Gogniat

Affaire de pédophilie à Nosy-be : La police suisse interpelle André Gogniat

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Un nouveau rebondissement dans l’affaire de pédophilie à Nosy-be : si la justice et les policiers suisses ont été plutôt magnanimes à l’endroit du principal suspect, André Gogniat, ilsont réagi, et cette fois-ci, dans le bon sens…

Le pédophile suisse, A. Gogniat vient d’être interpellé par la police suisse qui lui a retiré  son passeport. L’interpellation-surprise du plus célèbre pédophile suisse a été motivée par une nouvelle plainte pour viol, déposée auprès des autorités judiciaires helvètes de Neufchâtel par une jeune femme malgache.
Un témoignage accablant  qui s’ajoute à une liste déjà longue et  contre lequel il lui sera difficile de se défendre.
En effet, pendant 2 longues années,  trois  fillettes, Claudia, Melina et Zita, toutes trois âgées d’une dizaine d’années, originaires des Mitsio, ont été victimes d’un véritable esclavage sexuel et soumises aux caprices délirants de A. Gogniat  dont elles portent aujourd’hui encore la souillure brûlante. Une mère maquerelle, dame Berthe, qui travaillait pour A. Gogniat obligeait  par la violence les 3 enfants à se donner au Suisse qui la rémunérait grassement pour ce « travail ».
La thèse de défense du pédophile qui consiste à nier en bloc et à s’affirmer victime d’un  complot fomenté  par R. Vilella et les habitants des Mitsio, tout en se présentant  « comme un bienfaiteur de l’humanité » devient impossible à tenir. D’autant que son passé, qu’il prétend sans tâche, remonte peu à peu à la surface. Alors qu’il a toujours affirmé  n’avoir jamais été mêlé à aucune affaire de pédophilie,  nous  nous sommes procuré les copies de  PV  d’audition, particulièrement instructifs établis  par la police suisse.  PV  relatif à des attouchements sexuels sur 3 fillettes, commis par notre homme dans son propre pays.  Des documents qui  viennent s’ajouter au courrier d’Interpol,  publié par notre journal, dans lequel  où  André Gogniat est clairement désigné  pour  faits  de pédophilie depuis 1987.
Est-il  encore besoin  d’autres preuves pour pouvoir affirmer avoir affaire à un dangereux prédateur récidiviste?
Dans la pétition, lancée en ligne il y a 2 mois, ce sont  plus de 2500 signataires qui ont exigé et obtenu son expulsion de Madagascar en janvier dernier.
Dénoncé depuis des années pour le viol de fillettes malgaches, mais bénéficiant d’une incroyable impunité que R. Vilella qui se bat aux côtés des habitants des Mitsio  – l’archipel où plusieurs enfants ont été violées – attribue à un réseau qui n’a eu de cesse de protéger le prédateur. Un réseau dont quelques-uns de ses membres ont été dénoncés par R. Vilella et Mahamodo, président du fokontany des Mitsio, au cours d’une fameuse conférence donnée au collège St-Michel de Tana en février dernier. Du beau monde… que l’on en juge : un procureur, un sous-préfet, un huissier. D’autres noms sont, semble-t-il, sur le point d’être révélés.
Des documents  remis à la disposition des autorités, les Malgaches sont en droit de réclamer de la Justice  la relaxe  de Mahamodo et Vonizara,   condamnés pour   « affirmations mensongères »  sur plainte  du pédophile  et que  leur innocence soit  définitivement reconnue le 5 avril prochain.  C’est là une urgence absolue et un devoir de Justice impérieux.  Il serait  proprement scandaleux  que les victimes  du prédateur, de modestes gens de brousse qui ont eu le courage de le dénoncer et permis son interpellation en Suisse, soient  condamnés par la Justice malgache.
R. Vilella, joint par téléphone témoigne : « Au procès en appel à Antsiranana de Vonizara et de Mahamodo, le 1er mars, suite à la violente intervention  de l’avocate de  Mr A. Gogniat,  il m’  a été refusé le droit de témoigner  et  j’ai été contraint au silence.  Mais la vérité est difficile à museler et aucune interdiction n’y pourra jamais rien.  Que maître Monique  ait refusé de l’entendre  révèle sa  conception  d’une justice qu’elle préfère  bâillonnée  et sans doute la redoutait-elle trop  pour la laisser s’exprimer dans un prétoire. Dommage pour elle, la vérité  s’écrit   aujourd’hui  en première page de la presse la plus courageuse de ce pays».
Souhaitons,  enfin, que les autorités helvétiques, fréquemment  dénoncées  pour  leur  inaction  contre un individu dont elles connaissaient parfaitement le passé, aillent au bout de leur action judiciaire et mettent, définitivement,  un terme aux agissements d’un individu dangereux pour nos enfants.

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