Affaire «Thaïlande» : Une ONG internationale ouvre sa propre enquête

Affaire «Thaïlande» : Une ONG internationale ouvre sa propre enquête

Malgré le silence éloquent du gouvernement malgache et en dépit de l’absence de déclaration officielle du royaume thaïlandais, l’affaire «Thaïlande» intéresse au plus haut point certaines ONG dont Trafic International/Asie du Sud-Est

L’affaire dite «Thailande», selon laquelle le fils d’un haut responsable malgache a été arrêté, ne cesse de soulever des vagues. Même en Thaïlande, l’affaire suscite beaucoup de réactions. «Les autorités thailandaises essaient d’étouffer l’affaire», rapporte l’ONG Trafic International/ Asie du sud Est. Selon les explications officielles et locales,  les autorités thailandaises ont arrêté un ressortissant indonésien et non un malgache.  Cette ONG internationale figure parmi celles qui œuvrent en Asie du Sud- est dans la lutte contre le trafic des espèces animales et végétales protégées incluses dans la convetion internationale dite CITES.
Ainsi, cette ONG a ouvert une enquête sur cette affaite «Thailande», selon les sources locales, pour savoir le  mot de la fin sur cette histoire. Cette ONG pose toujours l’hypothèse que le fils d’un haut responsable malgache est impliqué dans l’affaire. L’enquête a débuté avec le fils d’un haut responsable malgache et celui d’un diplomate malgache travaillant à l’étranger.  Selon les enquêtes, la Thailande figure parmi les pays où l’argent obtenu des trafics de bois précieux est blanchi. Jusqu’en mai 2014, les cargaisons de bois précieux transitaient par le Kenya ou la Tanzanie, des pays non signataires de la convention CITES, pour rejoindre plus tard la Chine ou l’Asie du Sud-Est en général. Depuis cette date, les contrôles étaient devenus de plus en plus rigoureux.

Fah A.

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