Antananarivo : Un plan pour créer des troubles

Antananarivo : Un plan pour créer des troubles

Des individus suspects ourdissent un certain nombre de coups fourrés dans la ville d’Antananarivo. Intox ? Réalité ?… Quoi qu’il en soit, l’information a été relayée par les Forces de l’ordre à partir de sources, apparemment, fiables, selon leurs dires. Place à la vigilance !

Quelque 600 hommes devront débarquer dans la Capitale avec, pour mission de perturber l’ordre public, a fait savoir le colonel Florens Rakotomahanina, CIRGN, hier à l’occasion d’un entretien avec la presse dans son bureau d’Ankadilalana. Le CIRGN souligne que plusieurs sources ont confirmé cette information.
D’après les explications des Forces de l’ordre, des fauteurs de troubles débarquent en petits groupes dans la Capitale. Ils descendent de taxi-brousse du côté de Fasanikarana.
Par conséquent, des chauffeurs de taxi-brousse ont fait savoir que ces individus se complaisent à faire des actes de provocation et menacent même les conducteurs avec des armes blanches. En revanche, ces hommes prétendent qu’ils cherchent du travail.
Devant les faits, les Forces de l’ordre ont immédiatement réagi. Les éléments vont dresser des barrages à toutes les voies d’accès à la Capitale. Ils font savoir qu’ils vont effectuer des fouilles sur tous les véhicules. Ils surveillent également de près les conducteurs suspects.
Les Forces de l’ordre en appellent d’ailleurs à la contribution de toute la population. Elles souhaitent ainsi que tous les faits ou actes suspects leur soient immédiatement signalés. Dans la même optique, les responsables et dirigeants des Fokontany sont également appelés à être vigilants et à prendre note des informations liées aux nouveaux venus dans leur quartier respectif.
Les Forces de l’ordre mèneront désormais une patrouille permanente dans toute la Capitale, nuit et jour, afin de rassurer la population. Elles réitèrent d’ailleurs que des mesures de sanctions drastiques seront appliquées à l’endroit de tous les fauteurs de trouble.

Tahina R.

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