Apollo 21 : L’avocat de Rafanoharana demande une audience médiatisée du procès

Me Willy Razafinjatovo, avocat du couple Rafanoharana, présumé auteur du projet « Apollo 21 » a requis une audience publique médiatisée en direct du procès de cette tentative d’assassinat du président Rajoelina. Ce fut à l’occasion d’une conférence de presse, donnée par Me Willy Razafinjatovo dit Me Olala dans son cabinet d’Ankadifotsy. Il a rappelé le procès de l’affaire Ratsimandrava, qui avait été diffusé sur les ondes de la radio nationale. En outre Me Olala a demandé aux juges de travailler dans une sérénité totale et de ne pas céder aux pressions.

Nouvelle comparution
Paul Rafanoharana et son épouse Voahangy comparaitront de nouveau devant le juge d’instruction pour enquête au fond ce vendredi 6 août 2021. L’avocat de Paul Rafanoharana a tenu à exprimer sa gratitude à l’égard du juge d’instruction pour sa dextérité et son professionnalisme dans le traitement de ce dossier épineux.
Il a également demandé que le procès soit tenu dans les plus brefs délais, tout comme la célérité avec laquelle s’est déroulée l’instruction. « Il est important que la population apprenne au plus vite la vérité sur ce dossier », a-t-il insisté.

Nomination dans les rangs des Forces armées

Quatre Généraux en exercice impliqués dans ce dossier ont été placés sous surveillance judiciaire au terme de leur première comparution devant le juge d’instruction. Cette affaire a valu des sanctions et des limogeages dans les rangs des Forces armées, notamment de la gendarmerie. Elle a permis le remplacement du commandement des Formations Spécialisées de la Gendarmerie (CFS) qui est le supérieur hiérarchique du GSIS ou Groupement Spécialisé d’Intervention et de Sécurité. Le CFS est désormais dirigé par le colonel Lala Henri Rakotonirina, porte-serviette du président de la République Andry Rajoelina depuis janvier 2019.
A noter que deux généraux de l’armée en exercice impliqués dans ce dossier ont été placés sous surveillance judiciaire après leur première comparution devant le juge d’instruction. L’ancien candidat à la présidentielle de 2006 qui est un général à la retraite, deux généraux de la gendarmerie et l’artiste Sareraka ont bénéficié d’une liberté provisoire, tandis qu’un autre général entendu en tant que témoin a été relâché.

Marc A.

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