Après 4 années de détention : Le Gal Raoelina s’installe à l’extérieur du pays

Après 4 années de détention : Le Gal Raoelina s’installe à l’extérieur du pays

 

Le Gal Raoelina est une figure marquante du régime Ravalomanana et du début de la Transition. Emprisonné dans de dures conditions à Tsiafahy puis à Antanimora, l’état de santé de l’officier supérieur a décliné. Est-ce une des raisons de son départ de la Grande Île?

Le Général Raoelina, ancien Directeur de la Sécurité Présidentielle, incriminé par le régime de Transition d’être responsable des événements du 07 Février 2009, a préféré s’installer à l’extérieur de Madagascar. D’après les informations recueillies, il a quitté le pays il y a quelques semaines pour rejoindre la France. Là où ses enfants travaillent ou poursuivent leurs études supérieures, nous a informé une source proche de sa famille.
Cet officier général mis à la retraite d’office sous la Transition a été grâcié par le Président Hery Rajaonarimampianina le 24 Décembre 2014, en application de la première résolution de la réunion au sommet entre les 5 Chefs d’États et les 4 Chefs d’Églises du FFKM au CCI Ivato. Cette première réunion du 19 Décembre a permis de libérer plusieurs détenus politiques civils et militaires dont faisait partie le Colonel Coutiti Assolant. Depuis sa libération, le Gal Raoelina a préféré se taire et a évité toute déclaration publique.
Rappelons que cet ancien haut responsable militaire de Marc Ravalomanana a été arrêté au mois de Novembre 2010 à la Base Aéronavale d’Ivato (Bani) après une année de cavale, suite à l’affaire « 07 Février 2009 ». Il avait rejoint cette base où se trouvaient déjà ses camarades, le Général Noël Rakotonandrasana, le Col Coutiti Assolant, le Lt-Col Charles Andrianasoavina et d’autres officiers lorsqu’ils avaient tenté de mettre en place le Comité Militaire pour la Sauvegarde de la Nation, prévu remplacer la Haute Autorité de la Transition (HAT). Ces trois hommes auraient été tabassés par les éléments qui les ont arrêtés avant d’être placés en lieu sûr pour être enquêtés. Après leur proçès, Ils ont été placés à la Maison de force de Tsiafahy pour purger leur peine, allant des travaux forcés à perpétuité à des peines lourdes d’emprisonnement. 4 ans plus tard, ils ont retrouvé la liberté.

Marc A.

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