Attentat raté à Ambodivona : Un capitaine, un sergent-chef et un policier arrêtés

Attentat raté à Ambodivona  : Un capitaine, un sergent-chef et un policier arrêtés

Au mois d’octobre, des grenades et des armes de guerre ont été découvertes dans une voiture abandonnée à Ambodivona. L’enquête avance et le lundi 14 novembre, un premier suspect est arrêté.
Deux militaires dont un capitaine et un sergent chef ainsi qu’un ancien policier ont été arrêtés par la Brigade criminelle dans le cadre d’une enquête ouverte après la découverte de plusieurs balles ainsi que des grenades dans une voiture abandonnée près du stationnement des taxis-brousse à Ambodivona, au mois d’octobre.
Le capitaine de l’armée ainsi que l’ancien policier sont les premiers à être interpellés le lundi 14 novembre. C’est lors de leur interrogatoire qu’ils ont désigné une troisième personne, un sergent-chef en activité, domicilié à Ankadimbahoaka. Des perquisitions ont été effectuées à leur domicile où l’on a encore découvert 2 chargeurs de Kalachnikov, des cartouches à blanc, des étuis de balles de revolver ainsi que plusieurs accessoires militaires.
Association de malfaiteurs, détention d’armes sans autorisation et complicité sont les charges qui pèsent sur ces 3 suspects qui ont été présentés au Parquet, hier.

Le mobile exact

Ce jour d’octobre, à la tombée de la nuit, des individus à l’allure suspecte étaient à bord d’une voiture garée à Ambodivona. Les gens alentours ont eu la bonne idée d’appeler le policier de faction sur les lieux. Celui-ci, accompagné d’un petit groupe, s’est approché du véhicule. A leur vue, les individus suspects l’ont quitté précipitemment en abandonnant les armes qui se trouvaient à l’intérieur.
Le mobile exact de la présence de ces personnes à Ambodivona n’a pas été révélé au cours de la conférence de presse tenue par les responsables de la Brigade criminelle, hier. Ni de la destination exacte des armes découvertes dans la voiture. Les hypothèses vont ainsi vers un attentat, comme celui perpétré au stade de Mahamasina le 26 juin dernier qui a fait plusieurs morts et blessés, ou d’une transaction qui a également avorté à cause de la présence du policier et du groupe de gens qui a géné les malfaiteurs. Toujours est-il que si l’attentat a pu avoir lieu, il aurait fait un carnage, vu que l’endroit est très passant et que le moment choisi coincidait au départ des taxis-brousse.

TR/MRz

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