Banque Mondiale : 838 millions de dollars pour 16 projets

Banque Mondiale : 838 millions de dollars pour 16 projets

La Banque mondiale est l’un des plus importants partenaires et bailleurs de fonds de Madagascar. A ce titre, cette institution financière internationale finance et appuie d’innombrables projets économiques et sociaux dans la Grande île.

La revue conjointe du portefeuille de la banque mondiale à Madagascar s’est tenue dans l’enceinte de la banque mondiale à Anosy, en présence du Général Herilanto Raveloharison, ministre de l’Économie et du Plan et le Country manager Coralie Gevers, avec la participation des agences d’exécution des projets et des représentants des ministères de tutelles et sectoriels concernés par le portefeuille hier.
Cette revue est d’autant plus importante qu’elle intervient une année après le lancement du cadre de partenariat des pays de la banque mondiale à Madagascar sur la période de 2017-2021.
Le portefeuille de la banque mondiale à Madagascar vient en appui au Plan National de Développement élaboré par le gouvernement. Il comporte 16 projets d’un montant de 838 millions de dollars, dont près de 372 millions ont déjà été décaissés. La moyenne d’âge des projets est autour de 1,7ans, et le taux de décaissement est de 32%. L’objectif de cette revue conjointe est d’améliorer la performance du portefeuille des projets financés par la banque mondiale à travers l’engagement de toutes les parties prenantes. Cette revue est une occasion de développer des recommandations et des pistes pour une meilleure gestion et un plus grand impact des projets.
Un certain nombre de projets démontrent déjà des résultats palpables pour les bénéficiaires : la protection sociale à travers les transferts monétaires et les filets sociaux produits avec les projets FSS et PURSAPS avec près de 140 000 ménages bénéficiaires, l’accroissement de plus de 140% des recettes fiscales locales et l’augmentation moyenne de plus de 70% des revenus des producteurs issus des cultures commerciales prioritaires grâce au second projet Pôles Intégrés de Croissance et Corridors (PIC2) à fin 2017, ou encore, avec le projet PUIRV, la réhabilitation des ponts et infrastructures de transport à Madagascar, dont notamment le pont métallique de Kamoro. Sa reconstruction a permis d’éviter la coupure de la circulation entre la Capitale et les régions productrices de l’Ouest et du Nord du pays.
«La banque mondiale a respecté ses engagements annoncés lors de la conférence des bailleurs et Investisseurs à Paris en décembre 2016. Nous remercions la banque pour tous ses appuis marquant la conviction et l’espoir partagé pour Madagascar dans son processus de lutte contre la pauvreté, pour une résilience et un développement durable. Le gouvernement souhaite ainsi que l’IDA turnaround Facility soit étendu afin que le pays puisse en bénéficier davantage», a déclaré le Général de Corps d’Armée Herilanto Raveloharison, ministre de l’Économie et du Plan et Gouverneur de la Banque Mondiale pour Madagascar.
Pour sa part, Coralie Gevers, Country manager de la Banque mondiale à Madagascar a souligné que «Il est essentiel pour la Banque mondiale d’échanger avec la partie nationale sur la mise en œuvre des projets qu’elle finance afin que les populations bénéficiaires puissent pleinement profiter des impacts de ces projets. Avec l’accroissement du soutien de la banque mondiale pour Madagascar, il est crucial que la mise en œuvre projets se fasse par les autorités avec intégrité et efficacité et que les objectifs de développement soient atteints».

Réduire la pauvreté

«Réduire la pauvreté, nécessite une décennie de paix et une décennie de stabilité, et une continuité de l’État, ce sont les conditions sine qua none pour avoir une réduction de la pauvreté, et garantir un gestion économique stable et pouvoir garantir des services de base à la population», a indiqué Coralie Gevers, Country manager de la Banque mondiale à Madagascar, en marge de la revue conjointe du portefeuille de la banque mondiale à Madagascar. Cette année est une année décisive pour Madagascar et la banque mondiale espère que cette fin d’année et les élections se dérouleront paisiblement et constitutionnellement pas seulement pour les financements de bailleurs mais surtout pour la population malagasy.

Jemima R

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