Calendrier scolaire : Le PM veut relancer la concertation

L’un des grands sujets de débats actuels est sans doute le programme sectoriel de l’Education, lequel constitue toujours un casse-tête aussi pour les parents, enseignants que les élèves.

Une réunion de travail sur des changements dans la gestion de l’administration au niveau des Ministères pour des résultats concrets à court terme, s’est tenue dans les locaux du ministère de l’Education nationale. Le Programme Sectoriel de l’Education a été parmi les sujets débattus. En ce qui concerne le calendrier scolaire, le Premier ministre, qui a présidé cette réunion, a insisté sur la nécessité de relancer la concertation de tous les acteurs concernés par l’Education afin que le résultat obtenu des offres des services publics parvienne à satisfaire les besoins prévalant avec le contexte actuel et ce, en évitant d’opter aveuglement sur les influences étrangères.
La séance de travail a été faite dans le but d’initier une nouvelle coordination dans la gestion de l’administration au niveau dudit ministère. Le Premier ministre a indiqué qu’un changement de méthodologie s’impose dans gestion de l’administration afin d’atteindre un certain niveau de développement à très court terme, et aux fins d’un résultat concret validé par le peuple. Et il faut dire que la restauration de la sagesse héritée de nos ancêtres, qui est la justice sociale que doivent se doter tous les responsables de notre pays, figure dans ledit changement. Et bien entendu, il s’agit d’une justice qui instruira la transparence, surtout en matière de gestion du budgetaire. Toujours est-il que le budget n’appartient guère à personne, «nous n’en effectuons que les services de redevabilité», a-t-il souligné. Dorénavant, en ce qui concerne l’exécution du budget de l’état, les inspections ordonnées par le gouvernement seront très strictes, particulièrement dans le contrôle des attributions de marchés publics aux soumissionnaires. Selon encore le Premier ministre, les transferts budgétaires aux organismes rattachés seront également justifiés par des programmes d’emploi bien valides, et les budgets ministériels ne seront plus établis à partir des précédents programmes budgétaires mais s’inspireront de la nouvelle vision du Président de la République, des indications de la politique générale de l’état, et de la concertation des services déconcentrés.
L’on rappelle toutefois qu’étant en charge de la restauration et de la construction d’infrastructures scolaires, de la subvention des enseignants, tant publics que privés, de la distribution des kits scolaires, de la restauration des écoliers, de la dotation en matériels didactiques, etc, ce ministère détient la seconde place dans les Programmes d’Investissement Public. Toujours pour ledit changement, le Premier ministre a souligné que l’on doit mettre en place une normalisation de toutes les nouvelles infrastructures scolaires, et ce dans toute l’île, car c’est l’éducation qui oriente chaque citoyen dans la responsabilité et le développement du pays : «on ne tolérera plus le cas de certaines écoles qui n’ont pas de tables scolaires, où des enfants malagasy sont enseignés à même le sol», a-t-il ajouté.
Le Chef du gouvernement a réclamé une mutuelle coordination au niveau de tous les ministères, aux fins des intérêts communs. Il a suggéré à titre d’exemple un partenariat entre le ministère de l’éducation et celui des postes, pour le paiement des salaires ou des éventuelles subventions dédiées aux enseignants servant dans les zones enclavées ou loin des chefs lieux de Région. Il en est de même pour le ministère de l’éducation et celui des finances, où un guichet unique a été mis en place pour la liquidation des besoins urgents.

Recueillis par Velo Ghislain

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