« Des enseignants n’ont toujours pas perçu les vacations relatives aux examens du CEPE et du BEPC de l’année dernière, et même des deux dernières années pour certains », déplore Fabien Solofomanadaza, enseignant du secteur privé. « De nombreux enseignants victimes de ces impayés menacent d’ailleurs de ne pas participer aux prochains examens officiels si leurs arriérés ne sont pas soldés. » Par ailleurs, certains enseignants contractuels n’ont pas pu renouveler leur contrat à cause de l’état d’urgence sanitaire. Le traitement de leurs dossiers a été suspendu et ils n’ont donc pas perçu de salaire depuis le mois dernier.
D’après ce porte-parole, le secteur de l’Education ne semble pas avoir la priorité qu’il mérite. C’est pourquoi, avec ses pairs, ils estiment « impérative et urgente » la nomination du ministre de l’Education Nationale. « La personne qui sera nommée à ce poste devra être à même de trouver des solutions aux déblocages des vacations et subventions tout en facilitant le traitement des différents dossiers des avancements, reclassements… et renouvellement de contrat. »
Les enseignants estiment que le ministre qui sera nommé doit être un professeur-chercheur, maître de conférences avec des connaissances avérées en matière de pédagogie et de formation. Ils espèrent qu’il soit rassembleur pour qu’il y ait une parfaite cohésion afin de travailler dans de meilleures conditions.
Jean Théo Rasamison, enseignant du secteur public, précise pour sa part que la nomination du ministre devrait se faire avant les examens officiels pour une meilleure coordination des activités.
Claudia R.
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