Conseil des ministres : Le secteur privé incité à mener une politique salariale correcte

Conseil des ministres : Le secteur privé incité à mener une politique salariale correcte

L’Etat à travers le conseil des ministres du mercredi 28 mars 2018 a statué sur le salaire minima dans le secteur privé. A travers le décret fixant le salaire minimum d’embauche et d’ancienneté par catégorie professionnelle, cette augmentation est de l’ordre de 8,3%. Ainsi le SME dans le secteur non agricole passe de 155.523 à 168.019 Ariary et dans le secteur non agricole il passe de 157.745 à 170.422 Ariary. Ce changement entre en vigueur à compter du 1er mars 2018.

Travail décent et politique salariale correcte
Cette augmentation a été décidée par le gouvernement suite aux ententes entre les partenaires sociaux à savoir les groupements des employeurs d’une part et les syndicats des travailleurs dans le privé. «Le ministère en charge du travail et des lois sociales ne fait que transformer la lettre de ces deux entités sous forme légale», a souligné Hermann Tandra Directeur Général du Travail et des Lois Sociales auprès du ministère de la Fonction Publique.
Dans cette optique, il a appelé le secteur privé à ajuster leurs grilles salariales à ce changement, tout en rappelant que l’initiative de l’Etat vise à soutenir les travailleurs afin qu’ils puissent bénéficier d’un travail décent et par conséquent un salaire convenable.

Les employeurs face à leurs responsabilités
Les employeurs ne sont pas tenus à observer une augmentation de 8,3% si leur grille de salaire dépasse le salaire minimum d’embauche et d’ancienneté telle que le prescrit le décret de mercredi dernier, nous a expliqué ce haut responsable du ministère en charge du Travail. En revanche, ceux qui payaient en dessous des montants affichés dans le décret ont l’obligation de s’y conformer et d’appliquer le salaire minimum. Le DG du Travail et des Lois Sociales qui a tout de même préféré une meilleure considération des travailleurs pour que les initiatives formulées par l’Etat puissent arriver à réalisation, c’est-à-dire payer les employés selon leurs fonctions et leurs labeurs tout en se référant aux prix à la consommation pour que les citoyens travailleurs puissent bénéficier chacun d’eux d’un travail décent.

Marc A.

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