Santé : Le paludisme fait ravage à Ranopiso

Santé : Le paludisme fait ravage à Ranopiso

La réhabilitation du CSB de Ranopiso avec l’appui de l’UNICEF pour la distribution gratuite de médicaments, a attenué l’épidémie de paludisme dans le district de Taolagnaro. Des moustiquaires seront distribuées

Depuis le début de cette année, le paludisme fait ravage dans la Commune rurale de Ranopiso, district de Taolagnaro, région d’Anosy. Si la prévalence de cette épidémie a nettement baissé en 2016 et 2017, cette année, elle atteint le PIC. En moyenne 10 personnes par mois ont été atteintes de cette maladie durant les deux dernières années. En janvier dernier, 178 personnes sont tombés malades contre 158 en mois de février, un taux très élevé par rapport à ces deux dernières années, soit une hausse de plus de 100 fois. Heureusement que le paludisme n’a pas fait des victimes et aucun décès n’a été enregistré. Des tests de diagnostics rapides ont été effectués sur chaque personne qui a de la température dans cet hôpital, a noté le Dr Dimby Jean Claude, chef du centre de santé de base de Ranopiso. Grâce aux appuis des partenaires techniques tels que UNICEF, avec distribution gratuite des médicaments, renforcement des capacités des personnels de santé, le taux de fréquentation de la population dans cette commune a augmenté. Le taux de consultation est de 71,6%.
Des distributions de moustiquaires imprégnées d’insecticides auront lieu dans cette localité afin de lutter contre cette épidémie.
Notons qu’en tant que centre d’éclatement, cinq autres Communes voisines se réfèrent à ce centre de santé de base niveau deux de Ranopiso, et qui vient d’être réhabilité. Désormais ce CSB II fait peau neuve, et les maternités sont maintenant séparées du local d’hospitalisation.
Afin d’encourager les femmes à accoucher dans le centre de santé, des kits de dignité ont été distribués. Ainsi un «Dina» intercommunal a été mis en place, pour que chaque accouchement soit sécurisé et s’effectue dans le centre. Une femme qui n’accouche pas dans un centre de santé doit payer une amende de 50.000 Ar. Aucune femme n’a été pour le moment sanctionnée.

Jemima R

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