Présidentielle et législatives : Le MONIMA se décidera lors du Congrès National

Présidentielle et législatives : Le MONIMA se décidera lors du Congrès National

Le parti Monima est bel et bien présent dans la vie politique du pays. Dans son intervention à la presse hier à Antsakaviro, Gabriel Rabearimanana Secrétaire Général du parti, a souligné que le Congrès National du parti se tiendra ce mois de juillet. Un congrès qui décidera ainsi si Monja Roindefo président national du Monima sera candidat ou non aux présidentielles. Par ailleurs, ce sera l’occasion de décider des candidatures aux futures législatives.
Le parti Monima marquera le 60è anniversaire de son existence au titre de cette année 2018. Le congrès national du parti qui aura ainsi pour vocation de marquer cet anniversaire et d’ailleurs plusieurs activités vont dans le sens de la préparation dudit congrès. Les activités commémoratives du 1er Avril 1971, la manifestation portant sur la lutte pour l’instauration de la sécurité de la filière bovine à Tsroanomandidy le 14 avril, l’inauguration de la stèle en l’honneur des martyrs de 1971 à Ambovombe le 04 mai, en sont entre autres les activités que prépare le parti, a fait savoir le SG du Monima. Ce congrès qui a également pour vocation d’actualiser le projet de société élaboré par le parti et dénommé «Madagasikara Mahafinaritra hoan’ny Vahoaka Malagasy».
Au sujet du contexte politique et social du pays, Gabriel Rabearimanana a dressé un bilan négatif. Les 75 membres du comité national du Monima issus de 20 régions de Madagascar ont ainsi établi un diagnostic de crise, a souligné le SG du parti. 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté, l’insécurité prend une ampleur considérable en milieu urbain comme rural, l’intensité importante de la corruption, le chômage galopant chez la population active touchant en majorité les jeunes, … Des remarques que le Monima ont avancées les obligeant ainsi à tirer la sonnette d’alarme au Président de la République et au gouvernement. «Il y a péril en la demeure», a conclu Gabriel Rabearimanana.

Marc A.

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