Corruption : Consultations avec la Banque Mondiale : non à l’impunité

Corruption : Consultations avec la Banque Mondiale : non à l’impunité

33

La lutte contre la corruption anime les discussions aussi bien dans le microcosme politique que dans le monde des affaires. Cette semaine, ce combat a été au centre des échanges lors de la réunion du Groupe de Dialogue Stratégique. L’Union Européenne a également mis l’accent sur la nécessité de renforcer cette lutte. L’on apprend, en outre, que le sujet a été abordé au cours des consultations locales, initiées par la Banque Mondiale.

“La lutte contre la corruption et le besoin de mettre fin l’impunité de certains hommes politiques et hommes ou femmes d’affaires, non seulement au niveau national mais également au niveau local”, a été l’un des messages clés qui ont émergé des consultations locales, a indiqué hier Coralie Gevers, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour Madagascar.
En effet, au cours de ces dernières semaines, la Banque Mondiale a entrepris plusieurs consultations locales sur la stratégie de partenariat de cette institution avec Madagascar. Au cours de la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs, qui s’est déroulée au mois de Décembre dernier à Paris, la Banque Mondiale avait annoncé un engagement de 1,3 milliard $ pour les trois années à venir. L’objectif est de parvenir à une programmation de ces fonds. Les consultations ont eu lieu dans plusieurs villes de Madagascar, avec des dirigeants locaux, des membres du secteur privé et de la société civile.
Affaire Claudine
Interrogée sur l’affaire Claudine Razaimamonjy, Coralie Gevers joue la carte de la prudence avec un langage plutôt diplomatique. «Nous ne prenons pas position sur les questions judiciaires, a réagi Coralie Gevers. Nous laissons à l’Etat malgache le soin de décider avec la société civile, les médias… les autres mécanismes de redevabilité pour décider si c’est bien géré ou non». Mais le cas est géré.
En général, lorsqu’un cas de corruption se présente, deux options peuvent se présenter. Soit on se dit que l’on va garder cacher cette situation, soit on se jette à l’eau pour découvrir la corruption et pour gérer le cas. C’est cette dernière alternative qu’il faut essayer pour lutter contre la corruption, car le pays en a besoin. Coralie Gevers a mis l’accent sur le fait que «Les cas ou soupçons de corruption et malversation doivent être enquêtées par la Justice et le BIANCO».

    C.R

Imprimer Imprimer

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.