PSE : Le nouveau plan soulève des préoccupations

PSE : Le nouveau plan soulève des préoccupations

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Les sénateurs n’ont pas manqué de manifester leur préoccupation par les grandes lignes du Plan Sectoriel de l’Education (PSE) lors du passage du ministre de l’Éducation nationale, Paul Rabary au Sénat d’Anosikely, hier, pour défendre la réforme de l’Education nationale. Les sénateurs ont, entre autres, relevé d’éventuelles lacunes liées à la rentrée scolaire prévue se tenir en mois de mars, à partir de 2020, laquelle est susceptible de perturber le cursus des élèves. Pour les sénateurs, il y a risque d’année blanche pour les bacheliers qui envisagent de poursuivre leurs études à l’université ou à l’étranger. Or, le ministre Paul Rabary a, pour sa part, rétorqué que le nouveau calendrier conviendrait à nos progénitures. Les membres de la Chambre Haute ont également manifesté leur crainte quant à un éventuel retour à la malgachisation dans le système éducatif malgache, lequel s’était déjà soldé par un échec.
Le MEN a, ainsi, tenu à rassurer les opinions : il n’y aura pas de retour à la malgachisation dans le PSE. Paul Rabary a effectivement souligné l’importance de la séparation de la langue d’apprentissage et de la langue à enseigner. Ainsi, les langues à enseigner, qualifiées de prioritaires, devraient essentiellement être l’anglais et le français. Le MEN estime, toutefois, qu’avec la mise en œuvre du PSE, la majorité des élèves du 1er sous-cycle de l’éducation fondamentale devraient maîtriser le malagasy en 3 ans. Les sénateurs ont, en outre, suggéré la nécessité de la mise en place d’une mesure d’accompagnement en vue de la pérennité de ce programme et ainsi, de la prévention de l’adoption de nouvelles réformes à chaque changement de Régime, laquelle a tendance à chambouler le système éducatif de Madagascar.

L.R

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