Corruption : La conseillère spéciale de la Présidence arrêtée par le Bianco

Corruption : La conseillère spéciale de la Présidence arrêtée par le Bianco

Nul n’est au-dessus de la loi et la loi est faite pour tous. Si un individu est convoqué par la Justice ou les services connexes, nul n’est tenu de décliner cette convocation au risque d’entrave à la justice. C’est ce qui menace la conseillère de la Présidence.

Coup de théâtre hier dans le milieu politique malgache. Claudine Razaimamonjy, Conseillère spéciale de la Présidence et non moins propriétaire de l’hôtel A&C d’Ivato a été interpellée, puis arrêtée au palais des Sports de Mahamasina, hier, vers 18h. Elle venait de voir un match de basket dans le cadre de la Coupe du Président, lorsque des agents du BIANCO accompagnés par des éléments de l’EMMOREG l’ont accostée puis emmenée dans les locaux du BIANCO d’Ambohibao.
Toutefois, les dirigeants de la Gendarmerie Nationale ont fait savoir qu’ils n’avaient pas été informés des motifs de cette arrestation. Ils ont tout simplement prêté main forte au BIANCO.
Bref rappel des faits.
Le BIANCO avait convoqué à deux reprises la dénommée Claudine Razaimamonjy en décembre 2016. Mais l’interpellée avait intentionnellement refusé de répondre à ces convocations qui étaient demeurées lettre morte.
Selon les explications reçues sur cette affaire, à cette époque, elle avait été convoquée pour une affaire de corruption dans la Commune d’Ambohimahamasina du District d’Ambalavao, dans laquelle une somme de 390 millions d’Ariary avait été détournée. Le sénateur Riana Andriamadavy VII avait même plaidé sa cause, à cette époque, en réclamant la démission du Directeur Général du BIANCO. Selon les dernières informations, en décembre, cette entité avait été dessaisie de cette affaire. Celle-ci avait, ainsi, été transférée à la chaîne pénale anti-corruption.
Wait and see.

F.A

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