Dotation de 4×4 : Les députés réclament 15 milliards Ariary

Dotation de 4×4 : Les députés réclament 15 milliards Ariary

La sempiternelle question des 4×4 est revenue sur le tapis à l’Assemblée nationale. Cette dotation est héritée de l’ancien Premier ministre,feu Francisque Ravony, pour bien asseoir son gouvernement, dit-on…

Les députés persistent et signent quant à la dotation de véhicules tout-terrain. Lors de multiples réunions avec le ministère des Finances et du Budget, les parlementaires ont rappelé à maintes reprises cette dotation. Cette fois, ils se sont regroupés pour réclamer l’inscription dans la loi des finances 2017 de la ligne budgétaire relative à ce sujet. Pour ce faire, ils demandent qu’une ligne de crédit de 15 milliards d’Ariary soit portée dans le projet de loi afin que cette dotation se concrétise.
Notre source auprès de l’Assemblée Nationale indique qu’il appartiendra au ministère des Finances et du Budget de rectifier ce projet de loi et d’inscrire cette ligne avant son adoption à la séance plénière du parlement, Assemblée Nationale et Sénat.
Par ailleurs, les députés estiment que ces véhicules doivent être titrés à leur nom et qu’ils comptent rembourser le montant de l’acquisition chaque année à partir de leur salaire. En revanche, même si le député n’est pas réélu, le véhicule en question devra rester sa propriété. Le député réélu, pour sa part, pourra continuer d’utiliser ce véhicule de fonction.
La dotation des députés en 4X4 a vu le jour en 1993 à l’accession de Francisque Ravony à la tête du gouvernement du régime Albert Zafy. À cette époque, 70 % de la valeur d’acquisition étaient remboursés par les députés et les 30 % pris en charge par l’État.
Durant le régime Ratsiraka de 1996 à 2001, les députés ne payaient que la moitié de la valeur du véhicule.
Sous le régime Ravalomanana, les 4X4 avaient été remis gratuitement aux députés, sous la charge totale de l’État.
Quoi qu’il en soit, certains députés ont avancé qu’ils n’envisagent pas d’engager un bras de fer acharné contre le gouvernement durant le Sommet de la Francophonie. «Nous revien- drons sur ce sujet une fois le Sommet achevé», a confié un groupe de parlementaires.

Marc A.

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