Malgré le fait que la dernière élection présidentielle de 2018 s’est déroulée dans le calme et la démocratie, elle est loin d’être parfaite, de l’avis du mouvement Rohy.
Le mouvement Rohy a rendu public vendredi dernier ses appréciations quant aux dernières élections présidentielles. Selon cette organisation, celles-ci se sont plutôt déroulées dans le calme et la démocratie. «Mais elles étaient loin d’être parfaites» souligne-t-elle. Néanmoins, Rohy félicite les citoyens ainsi que les candidats malheureux pour avoir accepté, dans le calme et le respect de la loi ainsi que du «Fihavanana», les résultats publiés par la Haute Cour Constitutionnelle.
Toutefois, ce mouvement a émis quelques appréciations plus ou moins négatives par rapport aux dernières élections présidentielles. Les listes électorales ont été la première lacune évoquée par le mouvement Rohy. «Il y avait beaucoup de doublons, des oublis», a-t-il communiqué.
Les lois relatives aux élections ont été également pointées du doigt par Rohy. «Elles étaient adoptées par précipitation et même leur adoption a été entachée de corruption». «La CENI n’est pas indépendante, les articles luttant contre la corruption ont été supprimés» soutient le mouvement Rohy.
«Les candidats n’ont pas été sur la même pied d’égalité», estime-t-il. Rohy d’expliquer, pour appuyer cette affirmation que la non instauration d’un gouvernement de salut national où des techniciens auraient dû faire partie a handicapé la plupart des candidats. En effet, selon les explications de ses membres, le gouvernement de consensus mis en place avant les élections a profité à uniquement trois candidats à savoir les candidats du TIM, du TGV et du HVM.
Le fait de ne pas avoir indiqué un plafonnement des dépenses de campagnes a également été repris. «Certains candidats ont effectué des dépenses pharaoniques tandis que d’autres n’ont eu que peu de moyen financier».
Velo Ghislain
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