Enquête préliminaire : L’audition de Ravalomanana programmée cette semaine
L’affaire «retour inopiné de Marc Ravalomanana» continue de défrayer la chronique. L’enquête est loin d’être close, le principal intéressé n’ayant toujours pas été audition né. Toutefois, à partir de cette semaine, le traitement de ce dossier sera accéléré.
L’audition de Marc Ravalomanana dans le dossier Aviation Civile de Madagascar (ACM) va reprendre dans les prochains jours. L’information a été relayée par une source informée, proche de ce dossier hier, à une conversation privée.
En effet, MM Brian Currin, Désiré Randrianarivelo et Hasina Andriamadison, les trois avocats de l’ancien Président de la République ont eu l’occasion de s’entretenir hier avec leur client, placé en résidence surveillée à Antsiranana. « L’entretien a duré près de 2 heures », nous a confié notre source qui a requis l’anonymat. En revanche, aucune information n’a filtrée de cette rencontre.
La version de l’ancien Chef d’État Marc Ravalomanana est attendue par le tribunal d’Antsiranana, chargé de traiter le dossier relatif au retour d’exil, le 12 octobre 2014, de cet ancien président.
L’ACM a déposé plainte au sujet d’un aéronef qui s’est posé à Antsirabe à cette date et soupçonné d’avoir transporté illégalement l’ancien Président de la République.
Jusqu’ici, l’ancien Chef d’État malgache refuse toute audition relative à ce sujet sans la présence de ses avocats. Un droit que le tribunal avait accordé, comme l’avait annoncé Charles Andriamiseza, Secrétaire Général du ministère de la Justice le 07 novembre dernier pendant une conférence de presse.
Dans cette affaire, Jean Marc Koumba, ancien garde de corps de Marc Ravalomanana ainsi que 4 employés de l’ACM d’Antsirabe sont placés sous mandat de dépôt à Antsiranana et ce, depuis le 31 octobre 2014.
D’après des sources informées, l’enquête préliminaire ne sera pas close sans l’audition de Marc Ravalomanana. Les partisans de l’ancien Chef d’État malgache, notamment les députés issus de sa mouvance, qualifient cette affaire d’entrave au processus de réconciliation et de mise en application de la feuille de route. Celle-ci mentionne, ont-ils rappelé, un retour sans condition des exilés politiques.
Marc A.