Grève des enseignants : Le Directeur du CEG Arivonimamo limogé

Grève des enseignants : Le Directeur du CEG Arivonimamo limogé

Les mouvements de grève et de revendication se multiplient, avec les lourdes conséquences qu’ils puissent apporter. Parmi ces conséquences négatives, les classes vaquent, des directeurs d’établissement évincés…

Le directeur du CEG Abdon Andriamirado d’Arivonimamo, le dénommé Hajaina Ramanampamonjy a été limogé lundi dernier. Une décision récusée par ce dernier et ses collègues enseignants. Ce limogeage faisait suite à la grève actuel du corps enseignant et ce directeur d’école faisait partie des grévistes. «Nous n’acceptons pas cette décision qui n’était point conforme aux voies hiérarchiques. Même le DREN n’a pas été mis au courant de cette décision. Le chef de la circonscription scolaire d’Arivonimamo est derrière tout ça», a expliqué le directeur du CEG Abdon Andriamirado d’Arivonimamo, Hajaina Ramanampamonjy. Le nouveau directeur, son successeur, lui, a déjà pris ses fonctions sans qu’aucune passation n’ait eu lieu, selon les explications du directeur limogé.
Notons que le corps enseignant a intensifié son mouvement de grève depuis hier. Les enseignants grévistes se sont rassemblés au CEG d’Antanimbarinandriana, pour un mouvement pacifique qu’ils ont baptisé «Marche blanche». Selon les explications de leur porte-parole, ils ne sont disposés à reprendre du service que si et seulement si leurs revendications soient entendues et satisfaites. Il en est ainsi de leurs indemnités de logement, de risques, ainsi que l’alignement de leur grille indiciaire.
D’ailleurs, ces manifestants exigent que le futur ministre de l’Education Nationale soit un technicien et comptent sur la sagesse du nouveau Premier ministre Christian Ntsay pour ce faire.
Quant à la déclaration du ministère de l’Education Nationale de lundi dernier selon laquelle les épreuves d’Education Physique et Sportive seront reportées au 30 juin prochain, le Secrétaire Général du Syndicat des professeurs d’éducation physique et sportive (SPEPS) a souligné que cette décision de report ne relève que du seul calendrier du ministère seulement. Ils ont martelé que ce sont les hommes de terrain, les moniteurs d’EPS qui auront le dernier mot quant aux dates des épreuves, lorsque leurs revendications seront satisfaites.
Quoi qu’il en soit, ces enseignants rassurent qu’aucune année blanche n’est à craindre dans la mesure où cette année scolaire est particulièrement longue.

Jemima R

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