Guy Maxime Ralaiseheno : Pour la prise de responsabilité du FFKM

Guy Maxime Ralaiseheno : Pour la prise de responsabilité du FFKM

Guy Maxime Ralaiseheno, ancien maire de la Commune d’Akaraobato craint une nouvelle crise politique. Ce politicien exhorte la prise de responsabilité des chefs des églises au sein du Conseil des Églises Chrétiennes de Madagascar (FFKM). En vue du bon déroulement du processus électoral, il est nécessaire que les forces vives de la Nation, particulièrement les acteurs politiques malgaches, se retournent vers une table de négociation sous l’égide du FFKM. De l’avis de Guy Maxime Ralaiseheno, aucune élection ne sera crédible, consensuelle et acceptée par tous tant que les textes électoraux adoptés par l’Assemblée Nationale ne seront pas révisés. «Trop de calcul politique. Ces textes sont conçus pour exclure d’autres candidats et donner plus d’avantages aux candidats de l’Etat», indique-t-il.
Guy Maxime Ralaiseheno a parlé du nombre des électeurs inscrits dans un bureau de vote. Ceci est fixé à 700 personnes, d’après le projet de loi 05/2018 relative au régime général des élections et des référendums. De ce fait, 4.000 nouveaux bureaux de votes seront crées. Le nombre des bureaux de vote augmentera ainsi de 24.000 aux prochaines présidentielles. Normalement un candidat sérieux doit être représenté par deux délégués de vote. De l’avis de ce politicien aucun candidat n’arrivera à mobiliser 48.000 personnes pour le représenter, sauf les candidats qui roulent avec le régime en place. Compte tenu de l’état délabré de nos réseaux routiers, le délai de 7 jours pour la campagne électorale lors du second tour ne suffit pas pour faire connaître aux électeurs le programme d’un candidat, d’après les explications de Guy Maxime Ralaiseheno.
Le pire, selon lui, c’est l’article 20 du projet de loi 05/2018 relative au régime général des élections et des référendums qui indique que «pour le premier tour du scrutin, le vote est exprimé au moyen de bulletin unique. Les modèles de bulletins de vote avec leurs caractéristiques sont déterminés par la CENI. Pour le second tour de scrutin, le vote est exprimé au moyen de bulletin unique ou, le cas échéant, au moyen de bulletins de vote individuels établis pour chaque candidat. La nature des bulletins de vote du second tour est fixée par décret pris en conseil de gouvernement, après avis de la commission électorale nationale indépendante». Pour Guy Maxime Ralaiseheno, l’utilisation des bulletins individuels au second tour favorisera le candidat de l’Etat. Car il reste impossible pour un candidat qui ne roule pas avec le régime de produire 20.000.000 de bulletins en une semaine et de les acheminer vers les 119 districts. Pour assurer la tenue des élections crédibles, il est primordial de trouver un terrain d’entente et des textes électoraux qui assureront la participation de tous les candidats.

Vola R

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