L’association KMF/ CNOE, en sa qualité d’observateur de la vie publique, a publié hier la synthèse de ses analyses sur la vie de la nation concernant l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la gestion des fonds Covid-19, l’affaire CNaPS, les projets présidentiels et les futures élections.
En matière d’Etat de droit et de bonne gouvernance, le KMF/CNOE dénonce la lenteur administrative qui favoriserait l’impunité chez les anciens ou actuels dirigeants qui ont commis des fautes pénales. Allusion aux affaires qui devraient être traitées par la HCC mais qui sont toujours entre les mains de l’assemblée nationale. « Une telle situation favorise l’impunité et une inégalité des chances de tous les citoyens devant la loi », relève le KMF/CNOE dans ses résolutions.
Pour les élections à venir, le KMF/CNOE suggère à l’Etat d’avancer les élections municipales et communales. Comme le mandat du président de la République et celui des maires et conseillers municipaux devront prendre fin simultanément en janvier 2024, « Des élections jumelées ne seraient pas envisageables du point de vue logistique et humain. Il serait alors plus judicieux de tenir les élections municipales avant la présidentielle», estime le KMF/CNOE.
Enfin, l’association aspire à la mise en place d’un cadre de concertation, ouvert à toutes les parties prenantes aux organisations des élections, en vue d’une réforme du cadre juridique des scrutins.
Velo Ghislain
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