Les dommages collatéraux de la pandémie de Covid-19 sont de plus en plus importants, voire, incommensurables sur la vie sociale.
Les bureaux de l’Inspection du Travail, d’Antsahavola, est complètement débordée. Cette instance procède actuellement au traitement de dossiers dont le nombre a grimpé en flèche. La majorité des dossiers traités concernent les déclarations de chômage technique et de doléances pour cause de litiges entre employeurs et employés. Certaines entreprises observent un chômage technique de plus de 6 mois…
Sous la contrainte d’une spirale économique déficiente, occasionnée par la crise sanitaire liée au Coronavirus, de nombreuses entreprises ont entamé les procédures administratives de chômage partiel. Situation qui n’est bien évidemment pas sans conséquence sur les employés, qui se ruent également vers le Bureau de l’Inspection du Travail aux fins de recours.
Notre source a parlé de « chômage de fait », causé par une conjoncture économique qui périclite et de façon généralisée, affectant non seulement la trésorerie d’une bonne partie des entreprises locales à défaut de ne pas produire, au détriment du patronat, mais également des employés, obligés de partir soit en congé forcé, soit en chômage technique. La crise touche presque tous les secteurs d’activité. Situation qui soulève de vives inquiétudes chez les ménages moyens.
Lova R.
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