Lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux : “ Madagascar a les outils nécessaires…”

Lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux : “ Madagascar a les outils nécessaires…”, dixit Nancy Langston

Plusieurs fois, l’on a entendu que la législation malgache est trop laxiste en matière de corruption et de blanchiment de capitaux. Nancy Langston n’est pas de cet avis…

La lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux à Madagascar a été évoquée, hier, lors d’un brunch entre une équipe de journalistes et Nancy Langston, experte américaine dans ces deux secteurs et non moins ancien procureur au sein du ministère de la Justice des États Unis. Dans son intervention au Centre Culturel Américain de Tanjombato, elle a souligné l’importance de la mise en application des lois et des textes qui existent. « Madagascar a de bonnes lois. L’essentiel est de les appliquer », a souligné cette experte américaine. Les textes élaborés par le service de renseignements financiers (SAMIFIN) et le Bureau Indépendant anti Corruption (BIANCO) ne sont pas mauvais et peuvent servir efficacement à cette lutte, a-t-elle soulevé.
Elle n’a pas caché le niveau de connaissance assez élevé des acteurs malagasy, notamment des forces de l’ordre et des agents travaillant dans ce domaine de la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux. De ce fait, elle a appelé à ce que ces agents agissent dans la droiture sans une crainte quelconque, afin de rendre efficaces les actions.
Le rôle des  médias et de la société civile a été évoqué par cette experte américaine. Des entités qui peuvent être les sources de décèlement et de détection des cas de corruption ou de blanchiment de capitaux. De ce fait, la société civile devra mettre en œuvre des structures permettant à la population de s’exprimer sur ces sujets.
Cette experte américaine a tenu à expliquer aux journalistes, à cette occasion, que les cas de blanchiment d’argent et de corruption sont souvent liés. En outre, elle a souligné que la persévé­rance et l’audace de toutes les entités concernées contribueront à l’efficacité du combat  contre ces fléaux qui touchent bon nombre de pays dans le monde.

Marc A.

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