Lycée Nanisana : Maintien de la suspension des cours

Lycée Nanisana : Maintien de la suspension des cours

Si les cours étaient prévus reprendre hier au Lycée Nanisana, tel qu’il a été annoncé la semaine dernière par le ministère de l’Éducation Nationale, la situation était toute autre sur les lieux. En milieu de matinée, des élèves étaient aperçus dans les environs du lycée, s’apprêtant à rentrer. D’autres se trouvaient dans la cours de l’établissement si plusieurs se trouvaient dans leur salle de classe, sans professeur.
«Comme vous pouvez le constater, nous avons décidé de ne pas reprendre les cours, nous allons de nouveau nous rassembler lundi prochain pour discuter de la décision à prendre, en fonction de l’évolution de la si­tuation», a indiqué Alain Ramananjato. Cette semaine, il n’y aura donc pas cours. Les enseignants du lycée ont toutefois tenu à préciser qu’il n’y aura pas d’année blanche, les élèves ne devant pas être victimes. «Je tiens à rassurer les parents qu’il n’y aura pas d’année blanche. Une fois que les cours reprendront, des séances de rattrapage auront lieu pour permettre de terminer le programme scolaire à temps».
Nul besoin de rappeler que les sessions du baccalauréat série générale sont prévues se dérouler du 17 au 21 septembre 2018.

Déclaration

Les enseignants éducateurs du Lycée Nanisana qui ont rencontré la presse hier ont saisi cette occasion pour faire une déclaration, dans laquelle ils ont indiqué que la personne qui sera nommée ministre de l’Éducation Nationale devra être un technicien ayant au moyen 10 ans d’expérience dans le domaine de l’éducation. La corruption et le népotisme ne devront pas trouver place et le ministre devrait avoir un plan d’action précis pouvant permettre de répondre aux aspirations des enseignants indicateurs et soigner les différents maux qui minent le secteur. Les responsables qui ne sont pas efficaces devront être démis de leur fonction tout en précisant qu’une commission de suivi devrait être mise en place pour observer la réalisation de ces différentes revendications. Ils ont souligné au passage qu’ils continuent de soutenir le mouvement des 73 députés pour le changement.

C.R

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