Majorité à l’Assemblée Nationale : Hajo et Vital sortent de leur silence

Majorité à l’Assemblée Nationale : Hajo et Vital sortent de leur silence

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Mis en minorité à l’Assemblée nationale, l’ARMADA dont le MAPAR, en particulier, ne veut pas s’avouer vaincu et a tiré une conclusion sur ce qui s’est passé à l’Hémicycle lors du vote de l’adoprion du projet de loi sur la CENI…

Les deux chefs de partis intégrants de l’Alliance Républicaine de Madagascar (ARMADA) ont fini par sortir de leur silence pour s’exprimer au sujet de l’évolution de la situation politique nationale.
« La notion de majorité parlementaire, formée lors de l’adoption du projet de loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante, s’annonce fictive », a lancé Hajo Andrianainarivelo, président du parti MMM, durant un entretien privé. « Une majorité qui ne peut pas être confirmée par l’unique adoption de texte », a-t-il insisté.

« Nous ne soutenons pas le régime… »
Sur cette même lancée, Camille Vital, président de Hiaraka Isika, a souligné qu’il ne soutient pas le régime, jusqu’ici. D’ailleurs, il a indiqué que la majorité, annoncée ces derniers jours, ne repose pas sur une base légale.
Les deux hommes de l’ARMADA ont de ce fait justifié leur présence au Centre de Conférence International d’Ivato comme une présence de courtoisie, en réponse à l’invitation du Gouvernement au séminaire sur la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS). Pour eux, cette présence ne signifie aucunement une alliance au régime actuel.

Les députés ont agi en leur conscience
Interrogé sur la participation de certains députés de l’ARMADA à l’adoption de la loi sur la CENI, ces deux hommes forts de l’ARMADA ont souligné qu’ils ont agi en leur propre âme et conscience. L’ancien PM s’est abstenu de commentaire sur ce point. Rappelons que plusieurs députés de l’ARMADA, à savoir du Hiaraka Isika, du MMM ainsi que du Parti Vert, ont voté en faveur du projet de loi sur la CENI.
Et en sa qualité d’ancien Premier Ministre, Camille Vital a déploré la recrudescence de l’insécurité à Madagascar. Il était conscient de la précarité de la situation sécuritaire actuelle. Toutefois, il a fait savoir que Madagascar a sa spécificité qu’il faut considérer pour restaurer ce secteur dans le pays.

Marc A.

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