Meurtre d’un belge à Mahajanga : Le MAE belge enquête

La découverte, près d’une embouchure, du cadavre mutilé d’un ressortissant étranger à Mahajanga le 29 septembre dernier, n’a de cesse de soulever des commentaires. Les premières investigations menées par les enquêteurs locaux ont permis d’apprendre qu’il s’agit du corps d’un ressortissant belge de 68 ans, nommé Richard S., qui résidait non loin de l’endroit où sa dépouille a été découverte par des riverains. L’hypothèse d’un meurtre est privilégiée. Il reste à découvrir le mobile du crime et le/les auteur(s).
Depuis mercredi dernier, le ministère belge des affaires étrangères s’est saisi de l’affaire. Les faits avaient été relayés par la presse internationale qui commentait dans ses colonnes que «le ministère belge des Affaires étrangères est au courant des faits et enquête actuellement ». Toutefois, au stade actuel de leurs investigations, les autorités belges ne parviennent toujours pas à confirmer l’identité de la victime à cause de la décomposition avancée du corps et des mutilations sévères dont il a fait l’objet.
Cette affaire avait choqué les habitants de la ville de Mahajanga.
Au départ, les autorités locales attribuaient cette dépouille mutilée et méconnaissable à un ressortissant suisse, également résident en ville, porté disparu depuis le 24 septembre dernier. Mais au moment des premiers constats, il s’est avéré que cet étranger est bel et bien vivant et que son épouse avait retiré l’avis de disparition.
Au fil des investigations, le profil brossé par les personnes interrogées et les renseignements parvenus aux enquêteurs ont permis de déterminer l’identité de la victime, un ressortissant belge qui habitait avec sa compagne malgache.
Comme sa disparition n’a pas été signalée, les enquêteurs se sont, dans un premier temps, tournés vers l’entourage proche de la victime dont sa compagne et ses parents ainsi que le gardien de la villa. Pour le moment, 6 suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Marc A.

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