Nouveaux pavillons : Les avis des commerçants de l’Esplanade d’Analakely divergent

Nouveaux  pavillons : Les avis des commerçants de l’Esplanade d’Analakely divergent 

Si des commerçants de l’esplanade d’Analakely approuvent entièrement le projet de la Commune Urbaine d’Antananarivo de mettre en place de nouveaux pavillons sur cette esplanade Analakely, d’autres, en revanche, s’y opposent.
Une quinzaine de commerçants ont conclu une convention avec la CUA pour ériger de nouveaux pavillons à leurs propres frais, estimés à 8 millions d’Ariary le pavillon. La convention est conclue entre la CUA et chaque commerçant. Selon les explications de Sarah Joé, chargée de missions de la CUA, cette dernière avait élaboré un nouveau plan d’occupation des pavillons sur l’esplanade. Conformément à ce plan, les pavillons devraient abriter les gargotiers et les commerçants qui exercent dans les abris vitrés de l’esplanade. En revanche, il a été conclu que ces derniers n’ont le droit ni de louer le pavillon à autrui, ni de le vendre. Des kiosques de ces nouveaux pavillons seront également destinés aux marchands ambulants opérant en face des pavillons d’Analakely.  Ce projet rentre dans l’embellissement et l’assainissement de la ville des mille.
Par ailleurs, une grande partie des commerçants de l’esplanade de la FIMPIZOMA(Fikambanan’ny Mpivarotra eo amin’ny tsenan’ny Zoma) refusent de coopérer avec la CUA et désapprouvent ce projet. D’après eux, cette convention n’a pas du tout été conçue en faveur des commerçants. « Nous ne disposons pas des 8 millions d’ariary requis pour construire le pavillon ! Pour nous, c’est une manière d’exclure les petits commerçants et de favoriser les riches et les étrangers comme ceux du pavillon nouvellement construits tout près du bloc sanitaire de l’esplanade Analakely », se sont insurgés ces commerçants, représentés par Benson  Rahaingo, président de la FIMPIZOMA.
La pose de la palissande de délimitation du chantier sur l’esplanade d’Analakely a débuté hier, les travaux de construction vont bientôt commencer.

Jemima R

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