Aménagement communal à Morondava : Un projet de l’USAID

L’ambassadrice américaine SEMme Claire Pierangelo s’est jointe aux représentants du ministère de l’aménagement du territoire et celui de l’environnement, lundi dernier, à Morondava, pour la remise de 8 nouveaux schémas d’aménagement communal. Ceux-ci concernent des plans de gestion foncière, soutenus par le gouvernement des Etats-Unis et permettant de prévenir la dégradation des aires protégées de Menabe Antimena et de Kirindy Mite, tout en encourageant le développement économique durable de la région en mettant en œuvre des mesures de protection solides de la biodiversité locale. « Ces plans stimuleront le développement socio-économique de la région Menabe tout en préservant ce paysage unique et rare au profit des générations futures, du peuple malgache et du monde entier(…) En délimitant clairement les frontières entre les villages et la zone protégée, nous pourrons faire un usage optimal des terres disponibles », a déclaré l’ambassadrice Pierangelo. Ces plans ont été élaborés en collaboration avec les communautés riveraines des aires protégées. Les projets « Hay Tao » et « Mikajy » de l’Agence américaine pour le développement international USAID ont fourni un soutien financier et technique pour former les parties prenantes à l’élaboration et à la rédaction de ces plans.
L’aire protégée de Menabe Antimena abrite de nombreuses espèces endémiques, dont le microcèbe de Madame Berthe, le plus petit primate du monde.
Cependant, en dépit de la richesse de sa biodiversité, la zone est confrontée à de nombreuses contraintes, notamment une déforestation rapide due à la culture illégale de maïs et aux coupes illégales de bois durs précieux, au détriment des communautés locales dont l’unique ressource repose sur une forêt saine. Grâce à ces nouveaux plans, bon nombre de migrants et de communautés locales disposent désormais d’options légales leur permettant de subvenir aux besoins de leurs familles.
Marc A.
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PAM : Un besoin de 61 millions USD pour le sud

En prévision de la période de soudure, le Programme alimentaire mondial (PAM) envisage de venir en aide à 1 million de personnes vulnérables et aura besoin de 61 millions USD.
En marge de la signature de convention avec l’ambassadeur du Royaume-Uni, Pasqualina Di Sirio, repré­sentante du PAM à Madagascar, a indiqué que la situation générale dans le Sud s’est améliorée de manière significative depuis l’an dernier en raison de quelques productions agricoles. Toutefois, la représentante du PAM a indiqué que «la malnutrition continue de sévir. 500.000 enfants sont atteints de malnutrition modérée et 100.000 autres sont en situation de malnutrition aigüe, sévère».
Grâce aux contributions des pays partenaires, la catastrophe nutritionnelle est évitée. Le PAM va dorénavant travailler sur la prévention. De nombreuses activités seront menées particulièrement à Ampanihy et à Amboasary avec des actions intégrées dans l’assistance alimentaire et l’éducation nutritionnelle.
C.R
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Assemblées annuelles : BM et FMI Madagascar y participera

Madagascar participera aux assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International qui se tiendront à Washington du 10 au 16 octobre 2022. Une réunion préparatoire s’est déroulée hier, présidée par la ministre de l’économie et des finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et la représentante résidente de la Société Financière Internationale (IFC) à Madagascar.
A ces assemblées, dirigeants, experts et militants cogiteront sur la meilleure manière de répondre aux nouvelles menaces auxquelles sont confrontés les pays en développement. Ils examineront également la manière de conjuguer les efforts pour affronter les défis d’un monde incertain.
La délégation malgache, qui sera conduite par la ministre de l’économie et des finances rencontrera, en marge de ces assemblées, le vice-président régional pour l’Afrique de l’IFC, Sérgio Pimenta.

C.R

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Défense et sécurité France-Madagascar : une coopération à renforcer

La coopération de défense et de sécurité entre la France et Madagascar va être renforcée, selon SEM Arnaud Guillois, ambassadeur de France, en marge de la visite de courtoisie hier, au général Richard Rakotonirina, ministre de la défense nationale malgache, à Ampahibe. « La coopération existante est prometteuse et je m’engage à en être un promoteur ardent », a indiqué l’ambassadeur de France.
Pour ce faire, de nouveaux champs seront examinés entre les états-majors et la mission de défense de l’ambassade de France. L’ambassadeur a affirmé que les armées malgaches et françaises travaillent ensemble pour la sécurité régionale et pour un apprentissage mutuel, avec une relation de confiance et une collaboration « gagnant-gagnant ».
Quant au général Richard Rakotonirina, il a indiqué que la coopération est essentiellement structurelle entre Paris et Antananarivo, notamment entre les deux armées. En ce qui concerne la sécurité régionale, elle est beaucoup plus opérationnelle notamment dans le cadre de la coopération avec les forces armées de la zone sud de l’Océan Indien (FAZSOI). Cette coopération se traduit par des échanges d’expérience, de formation et aussi de sécurisation de la zone de l’Océan Indien où les deux armées travaillent en étroite collaboration.

Marc A.

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Obstacles au commerce : Lancement du MAOC, mécanisme d’alerte

Le mécanisme d’alerte aux obstacles au commerce (MAOC) a été présenté et lancé officiellement hier à Ankorondrano. «Aussi bien les importateurs que les exportateurs peuvent faire part des obstacles auxquels ils font face à partir de cette plateforme en ligne», a indiqué Isidore Razanakoto, directeur général du commerce et de la consommation et co-président du comité national de facilitation des échanges (CNFE). Une telle démarche permet d’alerter directement les agences responsables. «ans les autres pays où le MAOC est implémenté, il peut s’agir de difficultés de procédures, de coûts inattendus dans les procédures, de manques d’information sur les dispositions pour exporter les produits… », a précisé Vianney Lesaffre, Market Analyst de l’International Trade Center (ITC).
Le MAOC est un réseau institutionnel qui assure la coopération des différents acteurs impliqués dans l’identification et dans la résolution des problèmes signalés. Le MAOC ambitionne ainsi de faciliter l’identification et la suppression des obstacles rencontrés par les opérateurs commerciaux à l’échelle internationale. Partir du MAOC, les agences nationales et régionales peuvent interagir avec les entreprises afin de résoudre leurs problèmes de manière efficace. Les  décideurs politiques et institutions de soutien au commerce peuvent, pour leur part, accéder à une base
d’information à jour sur les obstacles rencontrés par le secteur privé et de mettre en œuvre les politiques adaptées.
Au terme du lancement de la plateforme MAOC, une  série de formations sera dispensée par le centre du commerce international ITC. La séance de mardi après-midi, destinée au secteur public, a permis de s’approprier des techniques et mécanismes pour recueillir, traiter et réduire les obstacles commerciaux. Ensuite, les membres du secteur privé seront initiés aujourd’hui aux fonctionnalités de la plateforme MAOC pour leur permettre de signaler rapidement les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
C.R
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Maisons Digitales : Réouverture dans les 6 arrondissements

Une convention de partenariat pour la réouverture des 6 Maisons Digitales dans les 6 bureaux d’arrondissement a été signée mardi entre la commune urbaine d’Antananarivo, l’ONG Madagascar Women in Action et l’association Orange Solidarité Madagascar. La convention initiale étant échue, la gestion de ces 6 Maisons digitales sera désormais assurée par l’ONG Madagascar Women in Action (MWA). Les Maisons digitales seront associées aux activités du bureau municipal de l’emploi (BME) mis en place par la CUA dans chaque bureau d’arrondissement.
Pour chaque Maison digitale, Orange Solidarité met à disposition des kits d’équipements numériques, une connexion internet, un téléphone, et assurera une série de formations des formateurs. Un groupement d’épargnes sera également mis en place pour permettre aux femmes bénéficiaires de financer leurs projets.
Les Maisons digitales des 6 arrondissements de la CUA pourront accueillir un nombre limité d’hommes. Les formations dureront 6 mois pour chaque femme et chaque homme. Ils seront formés à l’initiation informatique et internet, au montage d’un business plan, à l’éducation financière simplifiée, au leadership, ainsi qu’à l’initiation à la comptabilité des TPE/PME. Chaque Maison digitale accueillera 180 femmes formées par an sur le cycle complet, et plus d’un millier de femmes sur les formations ponctuelles.
En tant qu’acteur majeur du développement et de la promotion de l’entrepreneuriat féminin, l’ONG Madagascar Women in Action s’engage dans des actions de terrain, de formation et de plaidoyer dans différentes échelles territoriales, en vue de promouvoir l’inclusion sociale et l’autonomisation économique des femmes. Parmi les axes prioritaires de l’Organisation, figurent l’accompagnement dans l’émancipation des femmes et des jeunes en vue de leur engagement au sein de la société et de leur propre développement, ainsi que l’appui technique et institutionnel dans la promotion de la culture entrepreneuriale tout en appuyant les femmes et les jeunes à concrétiser leurs projets.

S.R

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Maladie respiratoire : Inquiétante recrudescence à Andraisoro

Maladies respiratoires, infections respiratoires aiguës (IRA), crises d’asthme, irritations des yeux, telles sont les symptômes pathologiques, généralement liés à la pollution, qui se manifestent chez la majorité des patients qui fréquentent le CSBII d’Andraisoro. Ces derniers jours, les médecins de ce centre de santé ont constaté une augmentation significative du nombre des patients notamment chez les personnes vulnérables et les enfants.
Des familles du quartier d’Andraisoro et ses environs se plaignent quotidiennement de l’air pratiquement irrespirable, particulièrement au lever du jour. Depuis plusieurs jours, la zone est recouverte d’une épaisse fumée toxique provenant de la décharge d’Andralanitra. Hier encore, des tonnes d’ordures ont été brûlées, dégageant d’épaisses fumées et recouvrant les quartiers riverains.
« La fumée toxique et nauséabonde affecte sérieu­sement la santé des habitants », déplorent les riverains qui tiennent à interpeller les autorités. Une situation qui perdure depuis des années. Cette décharge d’Andralanitra reçoit chaque jour entre 600 et 1.200 tonnes d’ordures ménagères, selon la CUA.
A ce jour, aucune politique de gestion des déchets ménagers n’a été adoptée, et faute d’incinérateurs ou d’appareils de recyclage, la société municipale d’assainissement (SMA), chargée de la gestion du site est contrainte d’incinérer les déchets sur place.

L.R

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Habitat : Un secteur qui souffre

Le besoin en logements à Madagascar est estimé à 1.700.000, selon les statistiques révélées hier au cours de la célébration de la journée mondiale de l’habitat. Chaque année, le 3 octobre est consacré Journée mondiale de l’habitat et à l’instar de nombreux pays, Madagascar a célébré cet événement hier au stade Barea de Mahamasina, sous le thème « des logements décents, sûrs et abordables pour tous».
 « Le secteur est souffrant», a fait remarquer Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’habitat, dans son allocution d’ouverture de la célébration. Les maux qui minent le secteur sont multiples, pour ne citer que les difficultés d’accès au foncier. « Une parcelle de 300m² dans le district d’Atsimondrano coûte environ 60 millions d’Ariary, ce qui est hors de portée d’un citoyen lambda », a-t-il cité comme exemple. Il en est de même de l’accès au crédit et des taux d’intérêt élevés… « Des solutions doivent être mises en œuvre par les banques », a-t-il ajouté.
L’Etat malgache souhaite relever le défi de construire 40.000 logements en 5 ans à travers Madagascar, en adéquation avec le pouvoir d’achat des Malgaches, et avec facilité d’acquisition. La stratégie de vente-location à long terme pour l’acquisition des logements intéresse bon nombre de ménages. « Si 80 logements sociaux sont, par exemple, disponibles à Toamasina, 3000 personnes se sont inscrites pour en acquérir », d’après le secrétaire d’Etat. « Le chemin est encore long pour parvenir aux objectifs, mais des initiatives sont menées dans ce sens, telles qu’un projet de loi sur la promotion du logement, l’augmentation des réserves foncières, le lotissement de parcelles viabilisées…. Gérard Andriamanohisoa a fait part d’un prochain décret sur la « vente en état futur d’achèvement » pour protéger les futurs acquéreurs ayant effectué un paiement et éviter qu’ils ne soient victimes d’escroquerie.
Dans le contexte mondial de renchérissement des prix des matériaux de construction, des recherches ont été menées pour disposer de matériaux et de techniques innovants. Le gouvernement s’engage à soutenir ces recherches et à valoriser l’utilisation des matériaux de construction locaux. Les meilleurs projets seront incubés. Le but en est de réduire les coûts de construction des logements, tout en suivant les qualités et les normes requises, dans le respect de l’environnement.
CR
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Formation professionnelle : Akamasoa se dote d’un institut d’excellence culinaire

Le président Andry Rajoelina a inauguré lundi l’institut d’excellence culinaire Guillaume Gomez, installé dans l’enceinte du centre Akamasoa, d’Ambohimahitsy. La toute première promotion de 24 étudiants a été présentée à cette occasion.
Le président a loué cette initiative qui figure dans les programmes du gouvernement comme promotion de la formation technique et professionnelle, qui sera étendu aux autres provinces. Il a souligné que ce genre d’institut de formation est un moteur de développement car il garantit l’accès des jeunes à l’emploi décent et répondant à leurs profils.
Le chef de l’Etat a félicité le chef Guillaume Gomez, promoteur de ce projet pour son initiative ainsi que le père Pedro Opeka, de l’Akamasoa.
Guillaume Gomez est un des chefs cuisiniers reconnu en France et cuisinier de l’Elysée. Il a récemment été désigné par le président Emmanuel Macron comme ambassadeur de l’art culinaire française.
Marc A.
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Jugement supplétif et C.I : Mise en garde du KMF/CNOE

L’opération « jugement supplétif et délivrance de la carte nationale d’identité » interpelle le comité national d’observation des élections KMF/CNOE. Dans sa déclaration d’hier, ce comité met en garde contre toute manipulation politique dans ces opérations qui ambitionnent de garantir la bonne marche et la crédibilité du processus électoral. « Nous espérons que ces activités ne seront pas une source de fraudes pour les élections à venir. Le KMF/CNOE-Éducation civique encourage les entités affectées par les dissensions autour de ces opérations à se concerter afin de trouver une solution qui garantira la plénitude de la citoyenneté », indique le communiqué.
Le comité fait allusion à des manœuvres dilatoires qui consiste à se faire délivrer des cartes nationales d’identité de manière illégale. Il invite ainsi les responsables locaux des fokontany, communes et districts, à redoubler de vigilance.
En ce qui concerne le recensement des électeurs dans le cadre de la refonte totale de la liste électorale, le KMF/CNOE suggère à la CENI de renforcer les opérations de communication et de sensibilisation. Le comité déplore le retard des opérations dans plusieurs localités, alors qu’elles devaient démarrer simultanément sur l’ensemble du territoire national.
Toutefois, le KMF/CNOE approuve pleinement cette campagne de recensement général, conjuguée avec l’opération de jugement supplétif et de délivrance de carte nationale d’identité (CIN). « Tous les citoyens doivent jouir de leurs droits fondamentaux », conclut le communiqué du comité.

Marc A.

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Analamanga : Fermeture de la pêche du 15 octobre au 15 décembre

La pêche, sous quelque forme qu’elle soit, est strictement interdite du 15 octobre au 15 décembre 2022 de chaque année sur les plans d’eau du domaine de l’Etat situés sur toute l’étendue du territoire de la région Analamanga. Toute activité de collecte de poisson d’eau douce est interdite durant cette période.
Seuls, les pisciculteurs détenant une autorisation spéciale de vente, délivrée par la direction de la pêche et de l’économie bleue Analamanga sont autorisés à expédier et à commercialiser des poissons de consommation.
Toute infraction à cette disposition sera poursuivie et sanctionnée. Par ailleurs, chaque pêcheur et association de pêcheurs sont tenus de déclarer dès à présent à la direction de la pêche et de l’économie bleue les équipements de pêche qu’ils comptent utiliser pour la prochaine campagne.

C.R

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