Pluie artificielle : Les conditions ne sont pas réunies cette semaine

Pluie artificielle : Les conditions ne sont pas réunies cette semaine

Dame pluie se fait désirer et même les sollicitations les plus douces semblent ne pas l’émouvoir. On ne la reverra pas de sitôt dans la capitale et ses environs…

Dame pluie se fait désirer. De source auprès de la Direction de la Météorologie d’Ampandrianomby, il ne serait pas possible de provoquer des pluies cette semaine, toutes les conditions n’étant pas réunies.
Pour pouvoir mener l’opération, des nuages cumuliformes sont requis, d’après les précisions apportées par Benjamin Razafindrakoto, chef de Service de la Météorologie Agricole. Les vents en altitude ne doivent pas être trop forts pour permettre de provoquer des précipitations.
La technique consiste, en effet, à utiliser un ensemencement de poudres de sel dans des nuages cumuliformes afin de provoquer la pluie. Les pluies ainsi obtenues ont le même goût, les mêmes caractéristiques que les pluies usuelles, même si l’on parle de «pluies artificielles». En réalité, il s’agit de précipitations qui ont été provoquées.
A noter qu’une telle opération a été menée à partir du 31 décembre dernier, à la demande de la JIRAMA, qui fait face à des problèmes de tarissement au niveau des centrales hydroélectriques, notamment celle d’Andekaleka. Au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu au Palais d’Etat d’Iavoloha mercredi dernier, une communication verbale relative à une déclaration d’urgence en vue d’une opération de pluies provoquées a été faite, au titre du ministère auprès de la Présidence chargé de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que du ministère des Transports et de la Météorologie. Nul besoin de préciser que le secteur agricole souffre énormément du manque de pluie, d’où l’intérêt de mettre en œuvre une telle mesure. Une fois que les différentes conditions météorologiques requises seront réunies, l’action sera effectuée.

Demande

C’est souvent la JIRAMA qui demande à ce qu’il soit procédé à la provocation de pluie pour permettre aux centrales hydrauliques de fonctionner comme il se doit. Nombreux sont ceux qui souhaitent enclencher la procédure, mais le coût élevé constitue un obstacle. C’est spécialement la location de l’avion qui coûte cher. Il arrive également que des entreprises exportatrices de litchis demandent à ce qu’il soit procédé à des pluies artificielles pour permettre un meilleur développement des fruits.

C.R

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