Point de vue : Coexistence forcée

Les politiciens sont, désormais, voués à coexister dans le système politique qui prévaut dans le pays depuis ces derniers temps. L’opposition, tout comme les pro-régime et les centristes, ont le devoir de cohabiter pour le bien de la Nation. C’est en tout cas le cas de figure que les deux Présidents de parlement ont voulu montrer hier lors des deux cérémonies d’ouverture de la session budgétaire. Rivo Rakotovao a assisté à la cérémonie de Tsimbazaza, tout comme Christine Razanamahasoa qui a assisté à la cérémonie d’Anosikely.
Les enjeux sont de taille puisque le parlement se montre solidaire dans sa volonté d’asseoir une démocratie exemplaire dans la Grande Île. A quelques semaines de l’échéance électorale des Communales, les politiciens ont ainsi le devoir de montrer l’exemple à la population. Qu’en est-il de la gestion des affaires nationales ? Certes, la population ne veut pas voir une forme de corporatisme intra politicien dans la gouvernance du pays. Une population qui attend une réelle prise en main de ses représentants tant au niveau de l’Exécutif qu’à celui du parlement, mais aussi au niveau du pouvoir judiciaire.
Quel avenir peut-on ainsi espérer de cette image que les parlementaires ont voulu montrer ? L’on s’attend ainsi à un débat beaucoup plus sensé et à la hauteur des réalités durant ces 60 prochains jours de session. Que les débats économiques s’invitent réellement au sein du parlement. Que les aspirations du peuple soient également reflétées au Sénat comme à l’Assemblée Nationale. Une coexistence forcée qui doit, par conséquent, aboutir à une paix et une stabilité socio-économique, garantes du développement de la Nation.

 

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