Point de vue : Dialogue privé / public

Dialogue privé / public

Le partenariat public/privé est choisi comme un des maîtres mots et de principe de travail dans la relance économique. C’est de l’avis des économistes et des financiers, un aspect très important car une croissance porteuse et vectrice de développement ne résulte pas uniquement des efforts de l’Exécutif et de l’Administration.
On ne décrète pas la croissance économique, écrite sous forme de prévision dans la Loi de finances. En termes mathématiques et statistiques, elle provient de multiplication, de soustraction, d’addition et de division de recettes et de dépenses… Mais, dans le fond, c’est le secteur privé qui joue un rôle prépondérant et vital.
Tout développement économique dépend de la vitalité du secteur privé, de ses investisseurs et autres opérateurs. Et cette vitalité se traduit sous forme d’emplois et de valeur ajoutée. Les bénéfices réalisés par le privé devaient profiter  au public. Et, sur le principe, cela se traduit par une augmentation des recettes fiscales. Les opérateurs sont enthousiastes à payer leurs impôts car cela vaut le… coût. Et ils le font à n’importe quel prix, car il existe entre le public et le privé une vision partagée.
Mais tout cela est fonction d’un bon climat des affaires. D’un traitement égalitaire à tous les niveaux. Et dénué de corruption et de délit d’initié. Tout cela est fonction d’un cadre juridique attrayant  et rassurant pour ceux qui souhaitent investir à Madagascar.
C’est  faisable. Il suffit d’une bonne et réelle volonté de la part des détenteurs du pouvoir politique et administratif. Et, disons-le, de la compétence. Nous avons une génération de fonctionnaires qui a besoin d’un coup de jeune dans la pensée et dans l’action.

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