Point de vue : Entre compensation et répression

Entre compensation et répression

La politique de gestion des ressources humaines dans le pays est toujours sujette à polémique. Ces derniers mois, cette politique a été orientée vers la rigueur. Les fonctionnaires seront ainsi suivis de près dans l’exercice de leurs fonctions. Une mission qui s’avère sensible dans la mesure où elle est sensée servir le peuple et non pas se servir soi-même, comme ce qui est souvent le cas dans plusieurs services publics.
Les contrôles à l’entrée des bâtiments publics commencent à se mettre en place. Des systèmes électroniques sont installés devant les portes des ministères aux fins de contrôle systématique du personnel. Le ministère des Finances et du Budget, le ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, ou encore le ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions (MCRI), entre autres, ont installé ces systèmes de surveillance et de suivi des mouvements du personnel administratif.
Certes, ce système informatisé permettra de déterminer l’assiduité, les retards, les mouvements ou encore les déplacements à l’extérieur de ces ministères. Ce qui signifie que les responsables des Ressources Humaines, voire, les ministres concernés auront le pouvoir de décider du sort de leur personnel. Ils peuvent ainsi compenser les plus motivés et assidus comme ils peuvent également sanctionner les retardataires et les absentéistes. C’est un moyen de motiver davantage le personnel de l’administration publique qui, rappelons-le, a un devoir de redevabilité envers la Nation et le peuple.

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