Point de vue : Les choses sérieuses vont commencer

Les choses sérieuses vont commencer

Les 3 projets de loi organique sur les élections ont été adoptés par le Sénat hier. Une adoption qui n’a pas retouché les amendements pris par l’Assemblée Nationale. Ce qui dit que les 3 textes en objets de grands débats auprès du parlement seront transmis auprès de la Haute Cour Constitutionnelle. En cas de feu vert de la HCC, le Président de la République prendra la décision de promulguer ces projets de loi telle que recommandée par cette cour constitutionnelle.
Les choses sérieuses vont ainsi démarrer. En attendant les textes d’application de ces projets de loi sur les élections, le gouvernement et la Commission Electorale Nationale Indépendante ne seront pas de tout repos. Ils doivent se focaliser sur l’organisation des futurs échéances électorales notamment de l’organisation de la présidentielle. La convocation des électeurs et la mise en application de ces textes électoraux constitueront la prochaine étape. Ce ne sera pas chose facile face aux innovations apportées dans le principe des élections dans le pays tels que stipulées dans ces 3 projets de loi organique. A noter que la convocation des électeurs doit se réaliser dans le courant de la 3è trimestre de cette année si les dispositions constitutionnelles sont suivies à la lettre. Le scrutin du premier tour de la présidentielle qui doit se réaliser au plus tard le 25 novembre 2018 pour permettre l’investiture du candidat élu le 25 janvier 2019, date de fin de mandat de l’actuel Chef de l’Etat.
Les gesticulations ont commencé depuis plusieurs semaines. Les forces politiques en présence se livrent à un bras de fer pour essayer de tester un rapport de force. Les alliances politiques commencent à se former. Les déclarations de candidatures se multiplient. Il ne faut pas oublier que les cas de rapport de forces ont souvent dégénéré en mouvement de rue et qui ont fini par un coup d’Etat dans l’histoire de notre pays. La prudence est de mise pour éviter tout dérapage non contrôlé pouvant nous ramener à un point de non retour. Un point de non retour de la crise économique affectant en priorité les plus vulnérables, notamment les paysans, tout en soulignant le secteur de l’éducation.

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.