Hausse du prix du carburant : Ultimatum de 15 jours des transporteurs en commun

Hausse du prix du carburant : Ultimatum de 15 jours des transporteurs en commun

Trop de facteurs non maîtrisés vont conduire les transporteurs en commun de reviser le frais à la hausse. Après une Assemblée Générale, ces opérateurs ont lancé un ultimatum à l’Etat. La récente hausse du prix des carburants n’a fait qu’empirer le cas.

Les différentes coopératives de transport, dont l’Uctsfa, l’Ucts, l’Uctu ainsi que la Fma, a lancé un ultimatum de 2 semaines à l’Etat malagasy avant de procéder à une révision à la hausse des frais de transport. Il s’agit par la même occasion d’aviser l’opinion publique de cette disposition. C’est ce qui ressort au terme de leur Assemblée Générale, qui s’est tenue dans la Capitale hier. Le président de l’Union des coopératives de transport de la zone urbaine d’Antananarivo (UCTU), Lovasoa Randrianantoandro, a argué que de nombreux facteurs seraient à l’origine de cette hausse du ticket de bus. D’une part, l’État ne daigne pas payer ses arriérés de compensations de 8 mois au titre de l’année 2017 et d’autre part, l’État ne prévoit pas de continuer ces compensations pour 2018. Le président de l’UCTU a également désigné du doigt la récente hausse du prix à la pompe des carburants, comme ayant été à l’origine de cette décision. Une hausse qui promet d’être lourde en conséquence, notamment pour les transporteurs, car susceptible d’augmenter leurs charges. L’intransigeance de l’Etat malagasy, qui s’évertue à ne pas payer leur subvention, aurait ainsi amené les transporteurs à procéder à un réajustement des frais de transport à 700 Ar.
Lovasoa Randrianantoandro a certes indiqué être au courant d’une note résultant du conseil des ministres, qui a suggéré le paiement de 2 mois de subvention, celle du mois de juillet et août, et surtout, de privilégier les pourparlers. Les transporteurs ont toutefois tenu à mettre en garde l’exécutif à honorer leurs engagements et souhaite à ce que la situation soit rapidement dénouée.
Le président de l’UCTU de conclure qu’il ne s’agit que d’une première revendication, et que le réajustement en question s’effectuera en fonction de la hausse des prix à la pompe.

L.R

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